Pour Microsoft, la réussite de son nouveau moteur de recherche est essentielle. Présent dans ce domaine depuis aussi longtemps que Google, successivement avec MSN Search, Windows…
Pour Microsoft, la réussite de son nouveau moteur de recherche est essentielle. Présent dans ce domaine depuis aussi longtemps que Google, successivement avec MSN Search, Windows Live Search puis Live Search, le géant du logiciel n’est jamais parvenu à satisfaire suffisamment d’internautes. A aucun moment, il n’a réussi à dépasser, ne serait-ce que la troisième place, largement surclassé par Google et Yahoo! (5,5 % des internautes au niveau mondial).
Le 1er juin dernier, Microsoft a donc lancé son tout nouveau moteur de recherche, qui a totalement remplacé les moteurs préexistants.
Connu précédemment sous le nom de code Kumo, Bing introduit quelques nouveautés et a réussi à séduire des internautes lors de ses premières semaines d’existence.
Mais le succès est encore loin d’être au rendez-vous… Si aux Etats-Unis, où il est disponible en version finale, il a marqué quelques points, atteignant près de 10 % de parts de marché, tout en restant malgré tout derrière Yahoo!, en France, où il n’est disponible qu’en version bêta, son apparition n’a rien changé au classement : il reste au niveau de Live Search et 1,5 % seulement des internautes l’ont choisi. Pourtant, nous estimons que Bing mérite d’être testé. Nous vous en dévoilons l’essentiel, à partir de la version anglaise, à titre de découverte.
Une recherche colorée On se bat comme on peut, et Microsoft a choisi, en tout premier lieu, de bousculer l’approche graphique traditionnelle des moteurs de recherche : pas de fond blanc, mais une illustration tout en couleur qui change quotidiennement. Tout comme Google, Bing propose l’aide à la saisie, avec une liste de mots-clés suggérés qui s’affichent au fur et à mesure de la saisie du texte… pour la version anglaise uniquement pour l’instant.
Du côté de la page de résultats, l’interface redevient plus blanche, avec juste un rappel de la photo du jour, un champ de saisie et une liste de liens bleus. Que du classique, en somme ? Eh bien non, les nouveautés sont là, mais suffisamment bien intégrées pour ne pas être gênantes.
Premier ajout, toujours dans la version anglaise, la description des liens est, la plupart du temps, bien plus complète que sur les sites traditionnels. La raison ? Il suffit de laisser traîner la souris au-dessus d’un lien pour qu’apparaisse, à droite, une barre verticale grise avec un rond orange en son centre. En approchant la souris de ce motif, apparaît, dans une fenêtre à part, un résumé du contenu du site vers lequel pointe le lien
Des résultats classés Les nouveautés les plus importantes de Bing, qui commencent à lui valoir son statut espéré de « moteur de décision », sont liées à la façon dont les résultats sont indexés. Les termes utilisés dans les pages de résultats permettent de générer automatiquement des « catégories », des types de recherche fréquentes associées à cette requête précise, des mots-clés supplémentaires qui sont évidents.
Par exemple, une recherche sur « Charles Aznavour » permet à Bing de classer immédiatement Charles Aznavour en tant que chanteur connu. Il sait donc que les images de Charles Aznavour intéresseront certainement l’internaute, ainsi que ses chansons, leurs paroles, ses concerts, etc. Une liste de ces mots-clés fondamentaux, classés par importance, est placée dans la colonne de gauche, sur fond gris et orange. Cette catégorisation de l’information se révèle, à l’usage, extrêmement pratique. Et le gain de temps pour trouver ce que l’on cherche est vraiment très appréciable !
Goûtez à Bing en version finale
Une information prémâchée Microsoft souhaite aller bien plus loin avec Bing, en fournissant directement l’information souhaitée, avant même que l’internaute n’ait formulé complètement sa recherche. Les statistiques ne trompent pas : il est facile pour un moteur de recherche de déduire directement l’envie d’un internaute en fonction de sa requête. En entrant « villes », l’internaute cherche certainement des renseignements sur les transports concernant ces villes. En tapant le nom d’un restaurant, l’internaute souhaite probablement connaître les coordonnées du restaurant ainsi que ses critiques. En tapant le nom d’un appareil photo numérique, il souhaite certainement connaître son meilleur prix.
Dans chacun de ces cas, Bing propose un service, allant plus loin que le travail d’un moteur de recherche traditionnel. La recherche « Seattle San Francisco » fait s’afficher directement une flèche indiquant la prédiction de variation des prix de billets d’avion dans les jours à venir. Un clic sur la flèche lance un moteur de comparaison de prix…
La recherche d’un produit peut afficher automatiquement une fiche produit, avec les notes des sites de critique, etc. La version française utilise en fait le site Ciao, intégré dans Bing, et accessible par le lien Shopping.
Des fiches individuelles apparaissent également pour les critiques de restaurants, pour peu que l’on cherche une pizza… à New York.
Les plus de Bing Tout comme Google, Bing dispose de moteurs de recherche spécialisés pour accéder à l’image, à la vidéo, aux actualités ou aux cartes géographiques. La recherche d’images reprend l’interface du moteur principal que nous jugions déjà bien meilleure que celle de Google ou de Live Image Search.
A cela s’ajoute le fait que l’internaute dispose de plus de choix pour filtrer les images (taille, type, couleur, cadre). La recherche vidéo dispose d’un gros avantage sur celle de Google : un simple survol à la souris des vignettes vidéo affichées dans la page de résultats permet de lancer la vidéo elle-même, avec le son. C’est extrêmement pratique.
Goûtez à Bing en version finale Il faudra encore patienter quelques mois avant de pouvoir bénéficier d’un Bing dans sa version intégrale à destination du public français. Mais, en attendant, vous pouvez toujours découvrir toutes les nouveautés, en vous rendant sur le site américain.
Une fois connecté à l’adresse http://www.bing.com , il suffit de cliquer sur le lien France , qui s’inscrit en haut à droite de la page. Dans la page de sélection de pays qui s’affiche alors, cliquez sur Etats-Unis – anglais . Désormais, vous êtes sur la version anglophone. Pour revenir à la version française, cliquez sur United States , puis choisissez France .
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp .
Opera One - Navigateur web boosté à l’IA
Par : Opera