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Bijou tendance rétro

Bel objet, le Contax U4R a dequoi séduire : boîtier compact ultra-plat pour un encombrement minimum, articulation bi-corps pour des cadrages inventifs, angles arrondis et finition…

Bel objet, le Contax U4R a dequoi séduire : boîtier compact ultra-plat pour un encombrement minimum, articulation bi-corps pour des cadrages inventifs, angles arrondis et finition métal au verso, cuir au recto avec trois coloris au choix (noir, camel et indigo). La prise à deux mains (pour articuler et orienter les deux corps) et l’ergonomie générale sont assez bonnes. En revanche, si le design lumineux de la barre de contrôle des modes séduit, la petitesse des boutons, et spécialement du stick de navigation, réduit l’aisance et la précision de leur manipulation. La compacité a imposé un accès direct très limité aux fonctions, mais bien compensé par un menu rapide et simple à parcourir. Il est indiqué, en face de la définition d’image en pixels, le format correspondant A4, A5, carte postale ou e-mail.Un maximum d’informations et de contrôles visuels est rappelé sur le large écran, unique viseur. L’appareil a un air de déjà-vu puisqu’il est la réplique fidèle du Kyocera Finecam SL400R (testé dans notre numéro 1), en version luxe. Outre l’habillage cuir, le Contax U4R ajoute une optique Carl Zeiss (zoom 38-115 mm) à l’électronique Kyocera (dont le processeur R-Tune pour le traitement des images).Mais, au banc d’essai, on ne note aucune réelle différence entre les deux appareils (même si les notes diffèrent un peu du fait des modifications effectuées dans notre protocole de tests). L’un des points forts reste la rapidité : allumage quasi instantané, mise au point véloce, rafale à 3 i/s et illimitée. La qualité d’image est correcte, les clichés assez propres et nets, dénués de défauts optiques majeurs, mais marqués d’un bruit pointilliste à 400 ISO dans les zones sombres. L’U4R offre un mode vidéo de qualité, en 640 x 480 pixels, illimité et sonore… Dommage que la commande de zoom le soit aussi ! En bonus : l’adaptateur de filtres optiques et la station d’accueil, pratique pour le visionnage écran et la recharge automatique, mais trop encombrante pour les voyages. Mais tous les petits plus ne justifient pas un prix supérieur de 200 euros à celui du Kyocera !

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Élisa Mordatti