Les caméscopes à mini-DVD ou à disque dur apportent un confort d’utilisation bien supérieur à celui de la cassette DV. Le choix entre ces deux catégories dépend principalement de la façon dont on souhaite exploiter les images
enregistrées.
C’est fait. Depuis cette année, les constructeurs proposent davantage de caméscopes à mini-DVD ou à disque dur que de modèles à cassettes mini-DV. Ces deux nouveaux modes de stockage procurent un meilleur confort d’emploi. Avec un caméscope à mini-DVD, une fois le tournage achevé, on glisse le média dans un lecteur de salon et on admire immédiatement le résultat. Comme avec n’importe quel DVD-vidéo, on accède sans délai à la séquence que l’on souhaite regarder. Mieux, certains modèles créent automatiquement un menu présentant les différentes séquences du film sous forme de vignettes. Autre atout, et non des moindres, le caméscope à mini-DVD supprime tout risque d’effacement accidentel d’une séquence, puisqu’il n’enregistre que sur les secteurs vierges du support.Les caméscopes à disque dur fonctionnent autrement, mais offrent une commodité d’emploi similaire. Les appareils de notre sélection intègrent un disque d’une capacité de 30 Go. Ils peuvent ainsi stocker jusqu’à 7 heures de vidéo en qualité maximale. C’est colossal ! En comparaison, un mini-DVD double face peut contenir au maximum 36 minutes de vidéo. Dès qu’on lance l’enregistrement, le caméscope à disque dur crée un fichier vidéo. Là encore, impossible d’effacer fortuitement une séquence filmée antérieurement. Et comme avec le mini-DVD, il est très facile d’accéder à la séquence de son choix lors de la diffusion.En revanche, le caméscope à disque dur n’atteint pas le niveau de convivialité des modèles à mini-DVD. En effet, le film achevé, il faut le transférer vers l’ordinateur, en USB, pour l’archiver, le découper, le monter, le convertir ou encore le graver sur DVD. Pour pallier ce problème, Hitachi propose une solution intéressante, le caméscope hybride. Ce modèle abrite à la fois un graveur de mini-DVD et un disque dur. Les séquences vidéo sont enregistrées sur le disque dur et les fichiers obtenus peuvent être gravés sur mini-DVD, sans avoir à passer par un ordinateur.Quel que soit le type de stockage, mini-DVD ou disque dur, la qualité des vidéos est comparable à celle d’un caméscope mini-DV. Rien d’étonnant : ces appareils utilisent les mêmes capteurs et optiques que les modèles mini-DV et ils enregistrent en MPeg2, le format d’encodage des DVD-vidéo, qui offre une qualité d’image à peine inférieure à celle du DV.
Quel avenir pour le mini-DVD ? Aujourd’hui, pour la première fois depuis l’apparition des caméscopes grand public, quatre technologies de stockage se partagent donc le marché. Si le sort de la cassette mini-DV semble scellé, on peut se demander quel avenir attend le mini-DVD. En effet, les avantages qu’il procure, et que nous avons énoncés plus haut, ne doivent pas masquer les contraintes qu’il engendre. En premier lieu, le mini-DVD doit être ‘ finalisé ‘ afin de pouvoir être reconnu par un lecteur de salon. Cette opération, effectuée automatiquement par le caméscope, n’est pas instantanée. Elle demande entre deux et dix minutes suivant les modèles, ce qui nécessite souvent de brancher le caméscope sur le secteur. Autre inconvénient, la durée d’enregistrement maximale reste assez faible au regard de celle du disque dur. Enfin, les caméscopes à mini-DVD sont assez encombrants puisque leur hauteur ne peut être inférieure à la taille du média, soit huit centimètres. Au final, si le caméscope à mini-DVD présente l’intérêt de donner directement un produit fini, que l’on peut ranger dans sa vidéothèque, c’est son seul atout comparé aux modèles à disque dur. Ces derniers souffrent pourtant d’une grave lacune, commune aux quatre modèles testés. Dans le but d’accroître au maximum la compacité des appareils, les constructeurs ont fait le choix de supprimer le viseur optique. Enorme erreur ! Lorsque l’on filme en pleine lumière avec le soleil dans le dos, l’écran LCD devient totalement illisible…Enfin, ce tour d’horizon des technologies de stockage serait incomplet si nous omettions d’évoquer les caméscopes à mémoire flash. Encore peu répandus, ces modèles disposent pourtant des plus solides arguments pour s’imposer à moyen terme. Leurs qualités sont nombreuses : compacité, légèreté, importante capacité de stockage, réactivité exceptionnelle et faible coût de fabrication… le rêve ! A condition toutefois que les constructeurs ne sacrifient pas la qualité d’image sur l’autel de la miniaturisation en optant pour des solutions techniques (système optique, format d’encodage, etc. ) moins performantes.
Les petits plus qui peuvent compter Tous les caméscopes se rechargent quand on les branche directement sur le secteur, à l’aide de l’adaptateur fourni. Certains modèles disposent en plus d’un chargeur externe indépendant, ce qui permet de remplir une deuxième batterie pendant que l’on filme.
Si tous les caméscopes numériques intègrent un microphone, rares sont les modèles disposant d’une entrée pour micro externe. Ce connecteur peut pourtant rendre des services pour soigner la prise de son en branchant, par exemple, un micro-cravate.
Les caméscopes Sony disposent d’un écran LCD tactile. La navigation dans les menus s’effectue en pointant les options à l’aide d’un stylet, même si, en pratique, on utilise plutôt les doigts. C’est très confortable à l’usage. Bien sûr, cela laisse des traces, mais elles ne sont visibles que lorsque l’écran est éteint.
Ce qui est important Le taux de grossissement d’un zoom optique (en nombre de x) est moins significatif que son amplitude en équivalent 24 x 36, exprimée en millimètres : 40-600 mm, par exemple. Le premier nombre, la focale minimale, doit être le plus petit possible (inférieur ou égal à 35 mm), pour tourner en plan large (intérieur, groupes…). Le second, correspondant au téléobjectif, doit être le plus grand possible, pour filmer de près des sujets éloignés.
La durée pendant laquelle on peut filmer en continu, écran LCD allumé, varie énormément d’un appareil à un autre (entre 1 h 10 min et 2 h 40 min pour les modèles de notre sélection). Attention, la plupart des modèles ne disposent pas d’un chargeur externe. Pour recharger la batterie, il faut alors relier le caméscope au secteur, ce qui l’immobilise. Dans tous les cas, l’achat d’une seconde batterie est vivement conseillé (de 60 à 100 euros).
Les caméscopes à disque dur n’utilisant pas de média amovible, ils sont d’une compacité record. De fait, leur prise en main ne pose aucun problème, y compris pour les plus petites mains. Il n’en va pas de même des modèles à mini-DVD. Même si les concepteurs ont limité au maximum la hauteur de leurs appareils, celle-ci dépasse forcément celle de la galette, c’est-à-dire 8 cm, ce qui peut nuire au confort et engendrer une fatigue rapide.
Si la plupart des caméscopes offrent une bonne voire une excellente qualité vidéo dans des conditions de luminosité normales, c’est-à-dire en plein jour et à l’extérieur, les résultats ne sont pas les mêmes dès que l’on filme en intérieur. Pour pallier le manque de lumière, la sensibilité du capteur est augmentée, ce qui se traduit par une dégradation de l’image (bruit numérique) plus ou moins prononcée selon les modèles.
Comment nous avons testé Les ingénieurs de notre laboratoire de tests ont d’abord réglé les caméscopes en mode automatique, avec stabilisateur d’image et sans zoom numérique. Pour estimer la qualité du zoom optique mais aussi l’aptitude des appareils à s’adapter à des changements rapides d’exposition, ils ont effectué une prise de vues mêlant alternativement passages sombres et lumineux, panoramiques et zoom. Afin d’apprécier le rendu d’un tournage en intérieur, ils ont filmé une mire spécifique en faible luminosité (1), puis analysé la vidéo obtenue pour évaluer la sensibilité des modèles sélectionnés. Pour évaluer le mode photo, une nature morte, éclairée par une lumière spécifique, a été photographiée dans la plus haute qualité disponible, les caméscopes étant fixés sur un pied. Un jury composé de journalistes et d’ingénieurs a ensuite noté les vidéos et les photos selon des critères de netteté et de rendu des couleurs. Enfin, pour évaluer l’efficacité de la stabilisation d’image, les caméscopes ont été placés sur un agitateur motorisé pour ensuite filmer une mire spéciale, avec et sans stabilisation. Puis les séquences ont été analysées avec le logiciel Matlab 7.
Les ingénieurs ont mesuré l’autonomie des caméscopes en enregistrement continu, avec l’écran LCD réglé en luminosité maximale (2). Les appareils à mini-DVD utilisaient une galette réinscriptible (DVD-RW). Une fois pleine, elle était formatée (l’opération dure environ 10 secondes) et la procédure était relancée, sans arrêter le chronomètre.
Placés dans notre salle de tests sonores, les caméscopes ont enregistré une séquence avec leur microphone interne qui a été ensuite analysée par les ingénieurs à l’aide d’un oscilloscope pour évaluer les bruits parasites générés par la mécanique des appareils (3).
Les choix de l’Ordinateur Individuel Sony DCR-SR52E : le bon compromis à disque dur
Classé en deuxième position dans sa catégorie , ce caméscope figure parmi les moins chers des modèles à disque dur (650 euros). Il se distingue par son zoom optique doté d’une focale courte proche d’un véritable grand-angle, ce qui en fait un appareil bien adapté aux prises de vues en intérieur, lorsque l’on manque de recul. En terme de qualité d’image, le DCR-SR52E affiche l’un des meilleurs résultats au niveau de la fidélité des couleurs. Il pèche seulement par la définition de ses photos, insuffisante pour des tirages 10 x 15.
Panasonic VDR-D310 : le meilleur modèle à mini-DVD
Bénéficiant de la technologie Tri-CCD , le VDR-D310 obtient la meilleure note globale dans la catégorie des caméscopes à mini-DVD et se classe deuxième pour la qualité des vidéos. La prise en main est agréable pour un modèle de ce type, même si son poids est un peu élevé (565 g). Certes, son autonomie est de 1 h 17 seulement, mais l’appareil est livré avec un chargeur externe, ce qui permet, si l’on dispose de deux batteries, d’en recharger une sans immobiliser le caméscope. Son prix : 700 euros.
A notre avis : Les modèles Tri-CCD sont-ils meilleurs ? Les caméscopes de notre sélection présentent des disparités en terme de qualité d’image. Néanmoins, aucun des appareils testés ne mérite un carton rouge. Dans l’ensemble, les deux modèles les mieux notés en qualité vidéo (en luminosité normale) utilisent la technologie Tri-CCD (trois capteurs traitent séparément les trois couleurs primaires : le rouge, le vert et le bleu). Si les Tri-CCD sont réputés pour restituer plus fidèlement les couleurs que les modèles à un seul capteur, nos tests ne le confirment pas. Sept des onze caméscopes de notre sélection, tous équipés de mono-CCD obtiennent de meilleurs résultats pour la fidélité des couleurs. De même, on pourrait penser que les Tri-CCD s’imposeraient en terme de précision d’image. Or, même s’ils s’avèrent convaincants sur ce point (nous recommandons même l’un d’eux), ils sont surpassés par un mono-CCD de 2,18 mégapixels, tant pour l’enregistrement vidéo que pour la photo…
Caméscopes à disque dur : DCR-SR52E – Sony : le bon compromis à disque dur Classé deuxième de sa catégorie, ce caméscope à disque dur (30 Go), l’un des moins chers testés, dispose de solides atouts techniques. A commencer par son zoom optique 36-900 mm. Grâce à une focale minimale, proche d’un grand-angle, le DCR-SR52E est plus à l’aise que ses concurrents lors des tournages en intérieur, en couvrant un champ plus large, même sans recul. Sa prise en main est excellente. Ce modèle très compact est aussi le plus léger de ce dossier. De plus, l’accès aux principaux réglages par le biais de l’écran tactile s’avère très confortable. Le DCR-SR52E offre une bonne qualité de prise de vues en mode vidéo ; c’est même l’un des mieux placés en terme de fidélité des couleurs. En revanche, le mode photo, avec une définition inférieure à 1 mégapixel, est anecdotique.
Son autonomie est correcte : 1 h 48 min. Seul regret, ce modèle sans prise USB a besoin de sa station d’accueil pour transférer les vidéos sur l’ordinateur.
Points forts
Prix Focale proche du grand-angle Compacité et légèreté Bonne ergonomie Bonne qualité vidéo
Points faibles
Prise USB uniquement sur la station d’accueil Pas de viseur Qualité photo médiocre
Prix
650 euros
Caméscopes à disque dur : SDR-H20EG – Panasonic : pas convaincant Voici le moins cher des modèles à disque dur testés. Ses caractéristiques ? Une capacité de stockage de 30 Go, un capteur de 800 000 points et, surtout, un zoom optique 44-1 408 mm… dont la focale maximale s’avère inutilisable à main levée, le stabilisateur d’image n’étant pas assez efficace ! La prise en main est agréable et la position des boutons bien pensée. De plus, l’autonomie atteint les 2 heures. Hélas, le SDR-H20EG a obtenu la plus mauvaise note pour la qualité des vidéos, avec des couleurs peu fidèles, notamment sous éclairage tungstène. Dommage, car la sensibilité en basse lumière est excellente.
Points forts
Bonne sensibilité en basse lumière Bonne autonomie
Points faibles
Qualité globale vidéo et photo en retrait Mauvais rendu des couleurs Pas de viseur
Prix
550 euros
Caméscopes à disque dur : Everio GZ-MG255E – JVC : une qualité d’image remarquable L’Everio a été plébiscité par le jury qui lui a attribué la meilleure note en terme de qualité de prise de vues, tant en mode vidéo que photo. Il intègre un capteur CCD de 2,18 millions de points au format 1/3,9 pouce offrant une définition maximale de 1 632 x 1 224 points, assez pour imprimer en bonne qualité des photos jusqu’au format 10 x 15. Equipé d’un disque dur de 30 Go, ce JVC s’avère extrêmement compact et léger (394 g). La prise en main est excellente, les principaux boutons de réglage étant judicieusement placés autour de l’écran LCD de 6,8 cm de diagonale. L’amplitude du zoom (45,7-457 mm) est moyenne. On aurait préféré une focale minimale plus courte, pour les tournages en intérieur notamment. L’appareil offre une autonomie correcte de 1 h 32 min, mais une seconde batterie ne sera pas superflue. Par ailleurs, faute de prise USB, il faut passer par la station d’accueil pour copier les vidéos sur le PC.
Points forts
Bonne qualité globale vidéo et photo Compacité et légèreté Bonne ergonomie
Points faibles
Prise USB uniquement sur la station d’accueil Pas de viseur
Prix
750 euros
Caméscopes à disque dur : SDR-H250 – Panasonic : endurant De tous les modèles à disque dur que nous avons testés, c’est le plus cher. Mais il remporte la première place de ce comparatif. Le SDR-H250 se distingue par son autonomie record de 2 h 36 min qu’il doit à sa batterie haute capacité (1 150 mAh contre 850 au maximum pour les autres appareils testés). Ce Panasonic dispose, en outre, d’un chargeur externe. Bien pratique pour recharger une batterie sans immobiliser le caméscope. Doté de la technologie Tri-CCD, le SDR-H250 offre une belle qualité d’image en mode vidéo. La précision est bonne et la sensibilité excelle, d’où des films peu bruités par faible luminosité. En revanche, le rendu des couleurs est assez moyen. La prise en main de l’appareil est agréable, même si le poids (500 g) est un peu élevé. Le zoom optique couvre une focale équivalente à 47-470 mm, d’où une utilisation délicate dans les lieux étroits.
Points forts
Autonomie record Bonne qualité globale en vidéo Chargeur externe fourni
Points faibles
Prix élevé Rendu des couleurs perfectible Poids un peu élevé Pas de viseur
Prix
800 euros
Caméscopes à mini-DVD : VDR-D310 – Panasonic : le meilleur modèle à mini-DVD Ce modèle à technologie Tri-CCD arrive premier de sa catégorie. Dans l’ensemble, le VDR-D310 obtient la deuxième meilleure note (14,7 sur 20) en qualité vidéo. Il respecte correctement les couleurs en lumière naturelle et sous éclairage néon, mais beaucoup moins bien sous éclairage tungstène. D’un point de vue technique, il dispose d’un zoom optique équivalent 47-470 mm. La focale minimale, très élevée, s’avère donc gênante lorsque l’on filme dans des lieux exigus. La prise en main est plutôt agréable pour un caméscope à mini-DVD, même si le poids est un peu élevé (565 g). Les boutons de réglage sont bien placés, et correctement dimensionnés, mais les plus petites mains souffriront à l’usage, comme avec tous les modèles à mini-DVD. Le VDR-310 a l’une des plus faibles autonomies de ce dossier. Mais ses 1 h 17 min restent convenables, d’autant qu’il est livré avec un chargeur externe, ce qui permet, si l’on dispose de deux batteries, d’en recharger une sans immobiliser l’appareil.
Points forts
Bonne qualité globale en vidéo Bonne sensibilité en basse lumière Chargeur indépendant fourni Entrée pour micro externe
Points faibles
Fidélité des couleurs perfectible sous éclairage artificiel Poids un peu élevé
Prix
700 euros
Caméscopes à mini-DVD : DCR-DVD306 – Sony : dans la bonne moyenne Doté d’un capteur CCD offrant une définition maximale de 1 152 x 864 points, ce modèle ne permet pas d’imprimer correctement des clichés, même au format 10 x 15. Le mode vidéo est plus convaincant. La qualité des images est correcte, sans plus, mais la sensibilité est très bonne. Le bruit numérique reste faible lorsque l’on filme en basse lumière. Comme tous les caméscopes Sony, celui-ci est équipé d’une diode infrarouge permettant de filmer (en noir et blanc) dans l’obscurité complète. La prise en main de l’appareil est satisfaisante mais elle n’égale pas celle d’un modèle à disque dur, à cause de l’encombrement lié au mini-DVD. En revanche, l’autonomie est bonne (1 h 51 min).
Points forts
Sensibilité en basse lumière Bonne autonomie
Point faible
Qualité photo passable
Prix
550 euros
Caméscopes à mini-DVD : VP-DC161WB – Samsung : pour petits budgets Prix serré, zoom optique à focale grand-angle 35,3-1 164,9 mm, entrée micro : voici les principaux atouts de ce caméscope à mini-DVD. Malheureusement, il pèche par une qualité d’image vidéo moyenne, voire médiocre sous éclairage tungstène. Son autonomie mesurée est la plus faible de ce dossier (1 h 12 min). C’est, par ailleurs, le seul testé sans mode photo. Des défauts qui sont gênants mais pas rédhibitoires, compte tenu du prix.
Points forts
Prix bas Focale proche du grand-angle Entrée micro
Points faibles
Qualité vidéo très moyenne Autonomie en retrait Pas de mode photo
Prix
300 euros
Caméscopes à mini-DVD : DC220 – Canon : sans plus… Vendu 70 euros de moins que le DC230, son sosie, le DC220 diffère techniquement par son capteur de 800 000 points (contre 1,07 million pour le DC230), de fait inapproprié pour l’impression photo sur papier au format 10 x 15. La qualité vidéo est tout juste moyenne. Si l’appareil respecte bien les couleurs, il produit des images très bruitées par faible luminosité. Le zoom optique offre une très grande amplitude, mais la focale maximale est inutilisable à main levée, en raison de la piètre performance du stabilisateur d’image. Enfin, signalons que l’autonomie de ce modèle est un peu moins élevée que celle de son sosie : 1 h 40 contre 1 h 58 pour le DC230.
Point fort
Bonne fidélité des couleurs
Points faibles
Qualité photo médiocre Faible sensibilité en basse lumière Stabilisateur d’image perfectible
Prix
500 euros
Caméscopes à mini-DVD : DC230 – Canon : petites mains s’abstenir A priori, rien ne distingue le DC230 de son petit frère, le DC220. Rigoureusement identiques d’un point de vue esthétique, les deux caméscopes à mini-DVD diffèrent principalement par leur système optique. Le DC230 intègre un capteur CCD d’une définition maximale plus élevée (1,07 million de points contre 800 000 pour le DC220). Néanmoins, c’est un peu trop juste pour espérer obtenir des tirages photo de qualité en 10 x 15, comme le confirme la note de 7,8/20 décernée par le jury. Le mode vidéo est nettement plus convaincant, sauf par faible luminosité où le bruit numérique s’avère très prononcé. Ce modèle a un zoom 35x équivalent à un 44,6-1 561 mm, mais le stabilisateur d’image est tellement médiocre qu’un trépied est indispensable pour éviter les tremblements aux plus forts grossissements. Le DC230 offre l’une des meilleures autonomies de ce dossier (près de 2 heures). Côté ergonomie, comme la plupart de ses homologues, il est pénalisé par une hauteur importante (12,8 cm) qui rend sa prise en main délicate, particulièrement inconfortable pour les petites mains. Un modèle qu’il est préférable d’essayer en magasin avant l’achat.
Points forts
Bonne fidélité des couleurs Bonne autonomie
Points faibles
Faible sensibilité en basse lumière Stabilisateur d’image perfectible Qualité photo très passable
Prix
570 euros
Caméscopes à mini-DVD : DCR-DVD106 – Sony : le meilleur comme le pire Bien qu’il soit vendu 100 euros de moins que le DCR-DVD306, ce modèle ne manque pas d’atouts. Il dispose en effet d’un zoom optique à très forte amplitude, doté d’une focale minimale proche du grand-angle (36-1 440 mm), pratique quand on filme souvent en intérieur. Et la focale maximale reste à peu près exploitable à main levée, grâce à un stabilisateur d’image performant, pour une fois. Hélas, la qualité du mode vidéo déçoit, tout comme la sensibilité en basse lumière. C’est d’autant plus regrettable que ce caméscope a obtenu la meilleure note pour la fidélité des couleurs (15,3/20). Par ailleurs, comme son aîné, le DCR-DVD106 offre une excellente autonomie, proche des deux heures.
Points forts
Focale proche du grand-angle Excellente fidélité des couleurs Bonne autonomie
Points faibles
Qualité globale moyenne en vidéo et en photo Faible sensibilité en basse lumière
Prix
450 euros
Caméscope hybride à mini-DVD et disque dur : DZ-HS300E – Hitachi : le seul modèle hybride Hitachi, l’un des pionniers dans la conception de caméscopes à mini-DVD, innove à nouveau. Unique en son genre, son DZ-HS300E est en effet un modèle hybride disposant à la fois d’un graveur de DVD et d’un petit disque dur (8 Go) permettant de stocker près de deux heures de vidéo en qualité maximale. On peut ainsi graver directement sur mini-DVD les vidéos enregistrées sur son disque dur, sans avoir à passer par un ordinateur. Autre atout, le DZ-HS300E dispose d’un chargeur indépendant : bien pratique pour recharger une seconde batterie sans monopoliser le caméscope. D’autant que son autonomie (1 h 47 min) est plutôt satisfaisante. La prise en main de l’appareil s’avère aussi convenable, même si le poids est un peu élevé (497 g). On regrette davantage le mauvais positionnement des boutons d’accès aux menus de réglage. En revanche, la qualité vidéo est assez moyenne et il ne faut pas espérer tirer des photos sur papier, leur définition plafonnant à seulement 640 x 480 points…
Points forts
Combinaison de mini-DVD et de disque dur Chargeur indépendant fourni
Points faibles
Qualité d’image en vidéo et en photo Emplacement des boutons de réglages perfectible
Prix
500 euros
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