Ces boîtiers ‘ heptamégapixels ‘ se veulent résolument orientés experts. En témoigne l’étendue de leurs fonctions. Systèmes de mise au point évolués, nombreuses corrections du rendu de l’image, modes d’exposition manuels, mesure spot : le photographe averti pourra intervenir à volonté sur ses prises de vues. On peut néanmoins regretter qu’aucun de ces boîtiers ne soit doté d’une griffe pour flash externe. Le Sony DSC-P150 place la barre un peu moins haut et se montre plus modeste sur ce point : il est le seul à ne pas disposer de balance des blancs manuelle, de modes priorité ouverture et vitesse (A et S), d’autofocus à zone mobile et de format de fichier non compressé. Il reste cependant assez complet, mais se destine à l’évidence à un usage plus amateur : l’accès aux fonctions étant souvent rébarbatif, on le placera volontiers en mode automatique.L’ennui, c’est que les autres appareils, plus complexes, ne sont pas forcément plus conviviaux malgré quelques bonnes intentions. On reste ainsi convaincu de l’utilité de la touche fonction (Func sur le Canon, Ex sur le Casio), qui permet d’accéder directement aux principaux réglages de prise de vue (balance des blancs, sensibilité, cadence, entre autres…). Pas mal non plus, la touche équivalente sur le Pentax est programmable et permet d’atteindre quatre réglages choisis par l’utilisateur. Des raccourcis sont également paramétrables sur l’Olympus, mais leur emploi s’avère beaucoup plus ardu, comme l’ensemble des menus de ce boîtier, pour le moins labyrinthiques. Une bonne dose de patience est nécessaire pour se familiariser avec le 750Z et le C70. C’est dommage car ils offrent tous deux des fonctions exclusives comme l’affichage en direct des zones sous ou surexposées. Et pour les amateurs de modes créatifs, le Pentax a de quoi séduire avec ses fonctions 3D, intervallomètre, panoramique, surimpression ou même posemètre.Mais un boîtier prétendument expert doit avant tout permettre au photographe d’effectuer rapidement ses réglages sans se perdre dans les menus, grâce à des touches aux fonctions directement identifiables. Sur ce plan, le Canon se montre une fois encore très convivial. C’est toutefois le Casio P700 qui remporte la palme du confort d’emploi et de la richesse des fonctions, grâce à ses menus clairs et à son affichage complet des paramètres en surimpression sur l’écran, pas très joli mais fort didactique. Les novices ne seront pas en reste avec pas moins de 27 modes scènes au programme !
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