Apple a la trentaine espiègle et sexy. Elle nous fait faire des folies : installer Windows XP sur des Mac équipés de processeurs Intel ! La démarche a quelque chose de coquin, comme tous les tabous qui s’effritent. Elle est
même osée, dans la mesure où, aujourd’hui, un logiciel comme Photoshop fonctionne mieux sur Mac (Intel) avec Windows qu’avec Mac OS X. Apple affiche une belle confiance dans les charmes de son OS, pour ne pas craindre que cela
n’incite quiconque à l’abandonner au profit de celui de Microsoft.Joueuse donc, Apple escompte plutôt attirer les PCistes sensibles à la beauté de ses Mac. Avec Boot Camp, le logiciel qui permet d’accoupler Windows et Mac (Intel), elle les invite à switcher. Jusqu’où ira Apple ? Je
lui verrai bien un petit côté mante religieuse, digérant demain celui qu’elle embrasse aujourd’hui (Windows). Depuis des années, avec des douceurs comme Wine, et plus récemment DarWine, des développeurs s’attellent à développer
des interfaces permettant aux systèmes d’exploitation Unix (tel que Mac OS X) d’exécuter, en toute légalité, les applications Windows… sans Windows. Apple peut parfaitement reprendre ces travaux à son compte ; ce ne
serait pas la première fois que la belle s’abreuve à la source du libre.Le plus drôle dans cette histoire, c’est que Microsoft l’invite à aller encore plus loin. Pour les ?” futurs ?” logiciels destinés au successeur de Windows XP, les gens de Microsoft poussent XAML un
langage qui permet de séparer la description des interfaces utilisateur des programmes sous?”jacents. Facile alors de leur faire adopter le look Apple. Un Windows avalé à la sauce Mac OS X/DarWine/XAML, quelque chose me dit que ça doit avoir un
goût …* Rédacteur en chef
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