Pour augmenter la vitesse d’impression, utiliser une tête d’impression de la largeur d’une feuilleconstitue a priori une excellente solution. Mais les obstacles techniques sont nombreux… Aujourd’hui, la densité des buses placées sur les têtes d’impression peut être faible, car elles se déplacent horizontalement (et verticalement) sur le papier, couvrant ainsi toute la largeur de la page. Avec une large tête fixe, n’évoluant que selon un axe vertical, il deviendrait nécessaire d’augmenter la densité des buses.Sur une tête mobile, la distance qui les sépare est de l’ordre de 40 microns ; sur une tête fixe, il faudrait diviser cette valeur par 10. Un nombre de trous au mm2qui pose quelques problèmes de solidité. Autre inconvénient : il n’y aurait plus assez d’air entre les gouttes pour absorber les mouvements gazeux créés lors de l’éjection de l’encre. Pour résoudre ce problème, les constructeurs travaillent dans deux directions. Première solution : n’utiliser simultanément qu’une seule buse sur trois.Mais cela augmente le temps d’impression et risque de poser un problème de séchage. L’autre piste, qui commence à être explorée, consiste à créer un vide autour de la busejuste avant l’éjection de l’encre. Mais pour créer du vide, il faut aspirer l’air, donc percer dautres canaux. Ce qui fragiliserait encore la plaquette de silicium !
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