Pas besoin d’aller loin pour trouver un magasin où vous pourrez réaliser vos propres tirages. Grandes surfaces (Auchan, Carrefour, Leclerc), chaînes (Photo Service, Photo Station, Fnac, Phox) et photographes professionnels
acceptent vos clichés sur carte mémoire ou sur CD-Rom. Et pour cause : ils sont de plus en plus nombreux à être équipés de bornes. Dans ces différents points de ventes, on rencontre trois types de bornes. Toutefois, la qualité du tirage ne
dépend pas de la borne mais du mode de tirage
Les bornes reliées à un minilab
Cette catégorie de bornes se trouve dans les magasins équipés de minilabs, qui pratiquent le tirage dans l’heure, Photo Service ou PhotoStation, par exemple. Là, tout comme sur les bornes de comptoir (ce sont les
mêmes), vous manipulez vos clichés, recadrez, retouchez et choisissez le nombre de tirages.Puis, vos fichiers photos, gravés sur CD ou conservés en mémoire par la borne sont confiés à un minilab, qui tire sur place et immédiatement vos photos. L’opération est rapide, vous obtenez en général vos clichés en un quart
d’heure.Ce procédé fournit de bonnes photos, bien que différentes de celles tirées par les labos industriels, et autorise les agrandissements.Ainsi, chez Photo Station qui propose les deux systèmes, en labo et sur place, seules les teintes diffèrent un peu, sans que l’on puisse dire quel tirage est le meilleur… affaire de goût et de couleurs !
Les bornes autonomes
Les bornes d’impression autonomes fleurissent un peu partout. Désormais aussi familières que les photocopieuses, elles ont colonisé les espaces publics, grandes surfaces, gares, bureaux de poste, stations de métro, mais aussi
magasins de… photographes. On compte aujourd’hui 1 000 sites d’une à quatre bornes Kodak chacun.Accessibles et pratiques, elles restent cependant cantonnées à un usage très précis. Cela, bien qu’elles offrent des options de retouche et de recadrage manuel fines et acceptent de nombreux supports (CD-R, clé USB, carte
mémoire).Ces bornes utilisent le procédé de la sublimation thermique. La qualité est certes bonne, mais bien qu’elles soient imprimées sur papier photo, ce n’est pas tout à fait comparable à des photos tirées dans un vrai labo. Même si
les teintes sont respectées, le résultat est à mi-chemin entre le mat et le brillant.Pas forcément du meilleur effet dans un album.En outre, le choix des formats est mince.Une seule alternative au 10 x 15 cm, chez Photomaton : le format portefeuille.Les bornes Kodak et les Fuji vont jusqu’au 15 x 20.
Des modes de paiement archaïques
Les bornes Kodak et Fuji, installées chez les photographes professionnels et dans les supermarchés ne sont pas complètement autonomes. Il faut régler au comptoir. La machine édite une facture. En revanche, pas de paiement par
carte bleue dans les bornes Photomaton qui, en plus, ne rendent pas la monnaie ! Une pratique un peu archaïque qui empêche les tirages en grande série. D’autant que l’attente peut être longue.Comptez 2 minutes 30 pour la première photo, 13 secondes pour les suivantes. C’est-à-dire plus de 20 minutes pour 100 tirages, sachant qu’il faut rester posté à côté de la machine.Ces bornes restent donc réservées à un usage très ponctuel
Les bornes de comptoir
Ces bornes se trouvent en libre-service chez les photographes, dans les grandes surfaces ou les enseignes du type Fnac. Elles jouent les interfaces entre un labo industriel et le client. Vous entrez dans le magasin et glissez
votre support (CD-R, carte, clé USB) dans la borne. Vous sélectionnez les photos.La borne grave un CD-R avec votre sélection. Ce CD-R est alors envoyé à un labo qui traite vos images. Si vous êtes peu familiarisé avec ce type de machines et la technologie en général, prévoyez un petit temps
d’adaptation.
Souplesse et polyvalence
Comment sélectionner le bon format, le nombre de tirages, quand valider ? Malgré une interface intuitive, les débutants tâtonnent. ‘ J’ai cliqué sur 15 tirages alors que je n’en veux que
2 ‘. ‘ Et pour les retirages, comment on fait ? ‘. Les vendeurs volent volontiers au secours des clients en détresse. Pas d’inquiétude, même en cas de fausse man?”uvre, tant que la facturette
n’est pas éditée, vous ne payez rien. Tout cela manque un peu d’intimité lorsque le magasin est exigu.Difficile d’empêcher les coups d’?”il par-dessus votre épaule pendant que vous êtes en train de manipuler vos photos. Et puis gare aux bornes en panne. Soumises à rude épreuve, certaines n’acceptent plus les CD, d’autres
‘ buggent ‘. Ainsi, celle de la Fnac Service où nous avons porté notre CD-R ne permettait-elle pas de recadrer les photos. La principale qualité de ces bornes reste leur souplesse. Elles acceptent
toutes sortes de supports, y compris, parfois, les disquettes. Elles permettent de transférer des photos à partir d’un photophone via une connexion Bluetooth.Du coup, vous n’avez pas besoin d’ordinateur pour trier vos photos, les recadrer, les retoucher à votre guise et de façon très fine. Photo Service propose même la correction des yeux rouges. Le choix des formats est vaste et va
jusqu’au poster (60 x 90 cm chez Photo Service).Les bornes Kodak proposent d’ajouter toute une panoplie de décors et même du texte, pour personnaliser vos photos. Une fois que vous avez terminé, vous récupérez votre support, vous vous munissez du ticket émis par la borne
?” c’est votre facture ?” et vous allez payer au guichet. Dans les grandes Fnac, vous glissez directement votre CD dans une enveloppe, sans passer par le guichet. Deux ou trois jours plus tard, vous passez prendre vos tirages au
comptoir.Comptez quelques jours de plus lorsque vous avez commandé des agrandissements
Les tarifs ne passent pas les bornes
Pour les tirages en labos industriels, les tarifs se situent entre 0,37 et 0,39 euro. Plus cher, le traitement par minilab sur place monte jusqu’à plus de 0,60 euro chez Photo Service, 0,45 euro chez Photo Station qui multiplie
les promotions par le biais de systèmes de packs et de tarifs dégressifs. Le 11 x 15 cm descend ainsi à 0,26 euro chez Photo Station et à 0,25 euro à la Fnac, à partir de 50 tirages.Sur simple demande et parfois gratuitement (c’est le cas chez Photo Station), vous récupérez le CD une fois qu’il est revenu du labo avec vos tirages.Sur les bornes autonomes, les prix ne sont pas excessifs : ils oscillent entre 0,25 euro (Photomaton) et 0,55 euro (Fuji et Kodak), 0,60 pour l’impression sur une imprimante à sublimation thermique à la Fnac (dans 60
magasins seulement). Kodak et Fuji proposent un système de cartes prépayées qui baissent le prix de la photo à 0,39 euro
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