Et si notre ADN avait la faculté de garder une trace des faits et gestes de nos ancêtres ? Pour vérifier cette hypothèse, Desmond Miles doit se soumettre à une exploration de son ADN sous le contrôle du laboratoire de recherche Abstergo. A l’aide de l’Animus, l’appareil dans lequel le jeune homme ‘ charge des souvenirs ‘, il découvre, au c?”ur du XIIe siècle, son ancêtre Altaïr qui a prêté allégeance à la confrérie des assassins…En quelques minutes, le joueur est donc transporté neuf siècles en arrière au c?”ur du Moyen-Orient. D’emblée, on est frappé par la beauté du décor. La forteresse de Masyaf (QG des assassins), accrochée à la montagne, a été modélisée avec un soin extrême, où même la poussière et la lumière du désert ont été reproduites. Mais ce n’est rien à côté de Jérusalem, Damas et Saint-Jean d’Acre, trois villes que l’on découvrira lors des neuf missions du jeu, et dont on aura un avant-goût dans la superbe cinématique d’introduction. Ubisoft Montréal a réalisé en effet un travail de reconstitution titanesque. Au détour de ruelles, on découvrira des souks, des mosquées, des églises, des palais, sans oublier des places ombragées où traînent marchands, voleurs, mendiants, soldats, simples passants…
Des missions en quatre étapes
Passé ce choc visuel, les missions (‘ séquences mémoire ‘) mêlant infiltration et action, débutent. Chacune d’elles est découpée en quatre étapes : l’enquête (espionner, dérober un document…), la recherche de la cible, son assassinat, puis la fuite dans le chaos généré, étape la plus délicate.Avant chaque mission, le joueur doit grimper sur les points les plus élevés des villes et, à l’aide de la ‘ vision d’aigle ‘, identifier ses objectifs qui s’inscrivent automatiquement sur une carte. Pour s’y rendre, il suffit de les afficher un à un sur le ‘ GPS ‘ de l’interface. Pour les atteindre, Altaïr jouit d’une vraie liberté de mouvement. Il peut passer par les ruelles remplies de passants ou de gardes, au risque d’être découvert. Ou par les toits puisque chaque terrasse, échafaudage, façade, peut être escaladé librement, mais avec le danger de se faire repérer par des archers. La vision d’aigle permet aussi de repérer des missions secondaires. Par exemple, si l’on défend des citoyens harcelés par des patrouilles, on se fera des amis : simples passants qui feront diversion lors de la fuite, ou groupe ‘ d’érudits ‘ parmi lesquels on pourra se cacher ou passer les portes des villes.Et, si certaines missions se révèlent un peu répétitives, elles s’inscrivent dans une difficulté qui va crescendo et de concert avec la maîtrise progressive du personnage et des techniques de combat. De quoi gagner ses galons d’assassin !L’avis de la rédaction
On aime
Le graphisme superbe, les décors époustouflants qui grouillent de vie, les techniques de combat nombreuses.
On naime pas
Quelques bugs, mais rien de rédhibitoire.
Mention Très bien
A partir de 18 ans
Testé sur PS3
Egalement disponible sur Xbox 360 et sur PC (à venir).
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