Art et essais

Adepte du diaporama depuis 35 ans, cet amateur expérimenté réalise des diaporamas plus proches du petit film d’auteur que de l’album photo. Jean-Louis Terrienne, 60 ans, retraité, Mennecy (91)J’ai fait du diaporama argentique, il y a 35 ans. Le numérique m’a donné envie de m’y remettre. Cette technologie offre d’énormes possibilités, surtout avec les transitions. Elle permet également d’obtenir un produit fini, CD ou
DVD. J’utilise l’avant-dernière version du logiciel de diaporama de Magix : la dernière est moins complète et plus chère. Magix Photos est gourmand en mémoire. Mais il permet de travailler le son en même temps que les images, ce qui est rare.
Dans mes bandes-son, je mêle musiques, commentaires et bruitages. Je fabrique aussi des bruits (éternuements, onomatopées, etc. ) via un micro relié à mon PC. J’en récupère parfois sur le site de bruitages gratuit
sound-fishing.net. Je retouche mes photos avec Photoshop. Mais, à chaque enregistrement en JPeg, on perd en qualité. Pour résoudre ce problème, je vais bientôt suivre l’exemple des
diaporamistes expérimentés qui travaillent leurs photos au format Raw ou Tiff et ne passent au JPeg qu’au dernier moment. Ce sont les transitions qui m’intéressent le plus. Je veille à ne pas en faire trop. Il faut que chacune apporte quelque chose
à l’ensemble, donne du sens. J’ai créé des diaporamas à partir de photos de vacances et d’autres, plus abstraits, pour illustrer un texte, une chanson, comme Je vous aime, de Jean Ferrat. Dès que l’on cherche la qualité, le
diaporama est une occupation exigeante et chronophage : un mois de travail pour les miens, à raison de huit à dix heures par jour. Pour les montrer, j’organise des projections chez un ami équipé d’un lecteur DVD et d’un grand écran. Je
participe aussi à des concours d’auteurs comme le SuperCircuit Diaporama Numérique.