Cette invention géniale qu’est le courrier électronique devient de plus en plus l’agent de prolifération d’armes de destruction massive.Le dernier virus Novarg (alias MyDoom), qui se propage par courriel, a déjà traversé les continents et infecté des millions d’ordinateurs en quelques heures. J’en ai reçu une dizaine chez moi, provenant d’amis et… de parfaits inconnus. Dans la foulée, j’ai reçu un message d’alerte d’un éditeur d’antivirus que j’ai failli ne pas ouvrir par crainte d’un énième piège ! J’ai échappé à l’infection en prenant les précautions élémentaires : ne jamais ouvrir un courriel dont l’intitulé paraît étrange (Hello, Error, etc.), qu’il provienne d’une connaissance ou, à plus forte raison, d’un inconnu ; se méfier en particulier des courriels comportant une pièce jointe, bien que l’absence d’une telle pièce n’implique pas que le courrier soit sain ! Mais peut-être vais-je en venir à la solution radicale qui consiste à demander à tous mes correspondants d’écrire dans l’en-tête du message une phrase exprimant sans ambiguïté l’objet de leur courriel. Cest une façon de déjouer le crétinisme des logiciels robots qui inventent des intitulés aguicheurs du genre ‘ Une information importante pour vous ‘. Très peu pour moi, merci.
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