C’était le secret le plus éventé de la planète high-tech. La version remaniée de l’iPhone, avec GPS et connectivité 3G, a bien été confirmée le 9 juin par Steve Jobs, le patron du groupe, lors de l’ouverture de la conférence mondiale des développeurs Apple qui se tenait à San Francisco. C’est le smartphone que la marque aurait dû proposer dès le départ : il corrige bien des défauts du modèle de première génération, lancé il y a un an outre-Atlantique.Comme prévu, l’iPhone 3G pourra accéder aux réseaux mobiles à haut débit (UMTS et HSDPA) tels ses concurrents signés Nokia, HTC ou Samsung. Principal avantage : des pages Web qui s’affichent jusqu’à trois fois plus vite qu’en Edge. Mais Apple semble avoir fait l’impasse sur l’une des fonctions clés de la 3G : la visiophonie. Pas de capteur vidéo à l’avant et, comme sur le modèle précédent, l’enregistrement vidéo semble impossible ! À confirmer lors des tests…L’autre nouveauté majeure de cet iPhone 3G, c’est le GPS. La fonction Plans précédemment disponible se servait d’une triangulation des émetteurs GSM ou des bornes Wi-Fi environnantes pour réaliser le positionnement ; désormais, l’iPhone embarque une vraie puce GPS. Mais quid du guidage vocal comme sur les GPS classiques : sera-t-il optionnel et payant, comme sur certains Nokia ? Encore un point en suspens !
Des tarifs compétitifs
La plus grosse surprise provient du prix de ce nouvel iPhone. Celui-ci sera proposé en deux versions, l’une ?” noire ?” avec une capacité de stockage de 8 Go à 199 dollars, l’autre ?” blanche ?” de 16 Go à 299 dollars (Orange, qui les proposera à partir du 17 juillet, n’a pas encore confirmé les prix français). Des tarifs qui, par rapport à la première génération d’iPhone, sont nettement inférieurs (599 dollars pour le modèle 8 Go). De ce fait, le dernier bébé d’Apple devrait être proposé dans la même fourchette de prix que d’autres smartphones haut de gamme et subventionnés, tel le Touch Cruise de HTC.Les développeurs Apple ont pu aussi obtenir un petit aperçu de Snow Leopard, nom de code de la prochaine version du système d’exploitation Mac OS X. Au programme : meilleure répartition des tâches entre les différents c?”urs d’un processeur, refonte des technologies multimédias QuickTime, et surtout un fonctionnement natif en 64 bits. Les Mac pourront ainsi gérer de plus grandes quantités de mémoire vive (en théorie, jusqu’à 16 To) ; les applications multitâches seront aussi mieux gérées. Mais le passage au 64 bits devrait aussi signifier la fin de la gestion des processeurs Power PC, tous 32 bits ?” à l’exception des G5, qui seraient aussi écartés. Réponse d’ici à l’année prochaine, date de sortie prévue de ce Mac OS X 10.6 qui ne dit pas encore son nom.
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