- Antivirus : quinze suites de sécurité testées par le 01Lab
- Comment nous les avons testées…
- Suites de sécurité : les résultats des tests
- Les suites de sécurité 2011 à la loupe
Huit semaines de tests intensifs ; plus de 10 000 codes malveillants analysés ; plus de 5 000 visites sur des sites infectés ou dangereux ; près de 700 analyses de performance réalisées ; 147 critères pris en compte pour calculer les notes du tableau… Les suites 2011 de ce comparatif ont été soumises à rude épreuve dans notre mégatest. Une première constatation s’impose : elles ont beaucoup progressé en efficacité ces deux dernières années. Il n’y a plus vraiment de mauvais élèves et l’on assiste à un resserrement des performances entre les leaders. Soyons francs, nous sommes persuadés que toutes les suites de ce comparatif protègent l’internaute « sage ».
Pour autant, aucune d’entre elles n’est infaillible. Sur le papier, la suite parfaite est celle qui surveille le système dans ses moindres recoins, qui se montre indépendante, silencieuse, invisible, prenant seule les bonnes décisions, protégeant l’utilisateur en tout lieu et à toute heure et ce, quelles que soient les folies et l’inconscience dont il peut faire preuve. Oui, mais dans la pratique, une suite qui devrait ainsi tout surveiller et contrôler ralentirait beaucoup le système. En outre, ce n’est jamais qu’un programme informatique, plus ou moins dépendant de ses propres vulnérabilités et de celles du système qu’il protège. Dès lors, les concepteurs de logiciels de sécurité doivent faire des choix et des compromis. Certains donnent la préférence aux défenses Web, ou aux boucliers proactifs (capables de défendre des dangers encore non répertoriés), d’autres à l’intelligence collective née des avis et habitudes de navigation de leurs milliers d’utilisateurs. Chaque suite présente un comportement différent, faisant plus ou moins appel au bon sens ou aux compétences techniques des utilisateurs.
Dérober toujours plus d’identités
Aujourd’hui, le danger qui vous guette est bien le vol de vos données personnelles. Les spywares (logiciels espions) actuels ne se contentent plus de dérober vos codes bancaires, ils volent tout ce qu’ils trouvent : mots de passe, photos (suggérant des personnes plutôt dénudées), adresses, documents comportant certains mots, détails de la vie privée permettant d’usurper les questionnaires de sécurité, mails (surtout ceux contenant identifiants et mots de passe), et même les noms de vos amis. Les suites de sécurité doivent s’adapter en conséquence, en vous évitant d’atteindre les destinations Web les plus dangereuses, en coupant les remontées d’informations, en tuant tout nouveau programme inconnu qui tenterait de s’infiltrer dans le système…
Et comme nos tests le démontrent, à ce petit jeu, elles ne s’en sortent pas si mal. A tel point qu’aujourd’hui, les cybercriminels commencent à se dire qu’il y a bien plus d’opportunités sur ces millions d’appareils non protégés qui se connectent au Web : mobiles, télés, consoles, tablettes, etc. Et les menaces commencent à se déplacer vers ces nouveaux supports. Ce n’est qu’un début, mais au rythme où vont les choses, c’est peut-être un comparatif des suites pour mobiles que nous devrons réaliser l’année prochaine !
Nota bene : ces tests ont été effectués avant la sortie d’Avast! 6.
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