MIT : à l’échelle de l’infiniment petit
Avec son département ISN (Institute for Soldier Nano-technologies), et en collaboration avec l’armée américaine, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) espère révolutionner les nanotechnologies. Chimistes, ingénieurs, spécialistes des sciences de la matière, physiciens, biologistes, tous travaillent à l’échelle du nanomètre pour intégrer, dès la conception, des molécules, des technologies et des fonctions invisibles à l’?”il nu. Parmi les applications les plus spectaculaires, citons le muscle moléculaire, conçu par l’ingénieur Ian Hunter. Il raccourcit sous l’effet du courant. Ou le textile optique, du physicien Yoel Fink, utilisable à des fins de reconnaissance des troupes alliées. Quant à la protection contre les armes chimiques, elle viendra de la chimiste Paula Hammond. Elle tente d’améliorer les performances de son polymère chasseur de toxines…
Natick Soldier Center : le soldat communicant
Dans ce centre de recherches officiel de l’armée américaine, un programme de modernisation de l’infanterie est à l’étude. L’‘ Objective Force Warrior ‘ inclut des composants technologiques, qui devraient rendre le soldat hypercommunicant et lui permettre d’interagir en temps réel avec son commandement. Des médecins pourraient vérifier l’état de santé et de ‘ fraîcheur ‘ des soldats avant de déclencher une attaque !
Félin : le projet français est déjà opérationnel
Nom de code : Félin, pour ‘ Fantassin à équipement et liaison intégrés ‘. Objectif : disposer sur un individu toutes les technologies de communication existantes, de la façon la plus ergonomique possible. Développé par la Direction générale de l’armement, le projet Félin est déjà sorti des labos. Onze tenues complètes ont été fabriquées et testées. Mais les recherches ne s’arrêtent pas pour autant. Les services technologiques des armées planchent d’ores et déjà sur Félin v2, qui se rapprochera plus des concepts imaginés par le MIT.
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