Dans le jargon informatique anglo-saxon, l’accentuation est appelée Unsharp Masking (ou masque de flou), ce qui peut sembler étrange pour une opération qui vise à… augmenter la netteté ! Cette
appellation est due au fait que l’accentuation consiste à flouter légèrement l’image et à mixer le résultat avec l’image originale, ce qui donne au final une sensation de netteté plus forte.L’accentuation est particulièrement intéressante pour le portrait, car un bon portrait doit à la fois donner une sensation de netteté et de douceur. Un portrait au contraste trop marqué sera jugé trop dur. Quel que soit le
logiciel (nous avons utilisé Photoshop, mais Paint Shop Pro, par exemple, fonctionne de la même manière), l’accentuation utilise trois critères : le Gain qui détermine l’intensité du renforcement, le
Rayon qui définit le nombre de pixels à prendre en compte autour des contours contrastés, et le Seuil qui indique la différence de tonalité entre des pixels voisins à partir de laquelle l’opération est
effectuée.Pour un portrait, commencez par utiliser : Gain 75 %, Rayon 2, Seuil 3. L’accentuation sera subtile et renforcera la sensation de netteté sans ajouter trop de contraste à
l’image. Si vous souhaitez aller plus loin, partez des valeurs suivantes :
– le Gain doit être compris entre 50 et 150 %. En dessous de 50 %, le résultat n’est que peu sensible ; au-delà de 120-150 %, il est décevant.
– le Rayon varie entre 1 et 2 pour un résultat optimal.
– quant au Seuil, on considère que sa plage d’utilisation varie entre 3 et 20. À 20, l’action est très subtile, à 3, elle est plus intense.
Photo 1 : La photo originale gagnerait à être renforcée, sans augmenter la sensation de contraste.Photo 2 : Après essai, les valeurs retenues sont 125 % de Gain, 3 de Rayon et de Seuil.Photo 3 : Après traitement, l’image gagne en netteté. Certes, le contraste augmente un peu, mais cette augmentation n’est pas perceptible.
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