A l’affiche actuellement un peu partout, le slogan ‘ Mobile volé, mobile bloqué ‘ ne vous a sans doute pas échappé. Cette campagne d’information est menée conjointement par l’Association française des opérateurs mobiles (Afom), la police et la gendarmerie nationale. L’objectif déclaré de cette collaboration ? ‘ Les voleurs doivent savoir que désormais, dérober un mobile ne sert à rien ‘, martèle-t-on à l’Afom. De fait, il y a urgence à endiguer ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Les statistiques du ministère de l’Intérieur révèlent ainsi que l’on a enregistré l’an dernier 185 000 déclarations de vols de mobiles, dont 55 000 avec violences, contre 150 000 (50 000 avec violence) en 2002 et 117 000 (30 000 avec violence) en 2001. Des chiffres très importants, même si nous sommes 42 millions d’utilisateurs de mobiles en France.C’est en 2002 que l’Afom a décidé de mettre en place un système antivol pour les mobiles. Cela a consisté à constituer une liste noire sur laquelle figurent les numéros d’identification IMEI
(voir encadré page suivante) des appareils volés.Mais pour que le système antivol soit efficace, encore faut-il que chacun d’entre nous ait noté au préalable ce numéro sur un agenda ou un calepin et l’ait sur lui. Et c’est là que le bât blesse. Selon une enquête TNS Sofres, 75 % des Français ignorent tout de ce numéro et 98 % ne savent pas faire bloquer un mobile volé. Et vous ?
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