Ce compact à l’allure originale joue la carte rétro et suscite la curiosité. Hélas, on déchante vite en prenant en main le S6. Sa construction se révèle trop ‘ plastique ‘ pour être réellement valorisante. Le nombre limité de boutons indique que l’appareil vise essentiellement les débutants. Malheureusement, l’ergonomie rebutante a vite fait de dérouter le novice. L’écran est fluide et ne présente pas de reflets, mais sa surface non protégée reste fragile. La seule petite bonne idée réside dans la fonction Touch Sensor : un simple contact du doigt sur le déclencheur permet d’activer l’autofocus. Ainsi, la mise au point est déjà faite lorsque l’on prend la photo. Une bonne chose au vu de la lenteur de l’appareil, mais qui peut dérouter : le déclencheur étant très sensible, on a tôt fait de déclencher sans faire exprès. Heureusement, la fonction est débrayable. Pour le reste, les options restent limitées au strict minimum. On a droit à cinq modes scènes et à une fonction vidéo spartiate. L’appareil ne dispose d’ailleurs même pas de connexion vidéo pour l’affichage sur une télévision. À ce sujet, lors de l’annonce de la sortie de cet appareil dans notre n?’ 10, nous vous indiquions une foule de fonctions avancées.Une grossière erreur venant d’un communiqué de presse erroné. Seule l’interpolation à 10 Mpix est bien disponible, mais tout à fait dispensable, 6 Mpix étant largement suffisants. Le S6 garde à son corps défendant une qualité d’image très correcte, du moins dans des conditions optimales : dès que l’on quitte les 50 ISO et la position grand-angle du zoom, les choses se gâtent. En téléobjectif, l’image devient floue et constellée d’aberrations chromatiques.À 400 ISO, c’est un festival pointilliste. Autant dire que le flash sera souvent indispensable.
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