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Agent trouble

Ricoh nous surprend régulièrement avec ses compacts de bonne facture proposés à des prix très attrayants. Le RZ1 séduit par sa relative compacité, mais la finition…

Ricoh nous surprend régulièrement avec ses compacts de bonne facture proposés à des prix très attrayants. Le RZ1 séduit par sa relative compacité, mais la finition n’est pas des meilleures et le bruit du zoom à l’allumage et au cadrage manque de discrétion. La navigation dans les menus se fait en revanche très naturellement et l’on découvre une palette de réglages assez conséquente pour sa catégorie : mise au point manuelle, sensibilité grimpant à 800 ISO, ajustement de l’effet de netteté, choix de la mesure de lumière, fonction de prises de vues à intervalles réguliers… Très bien, mais on aurait préféré par exemple un contrôle de l’exposition du type SAM beaucoup plus à-propos que ces fonctions intéressantes, mais plus marginales. Surtout, on peut douter de la pertinence de réglages aussi fins sur un boîtier dont l’image demeure très moyenne, pour cause d’un objectif qui n’a rien d’exceptionnel. Pour 40 euros de plus, on pourra préférer le Ricoh R1 (voir MPV n?’ 1, p. 58) pourvu du même capteur, mais d’une bien meilleure optique et d’une finition moins ‘ plastique ‘. Et si le RZ1 déclenche vite, sachez qu’il faudra patienter trois longues secondes après une ‘ rafale ‘ de deux images… On apprécie en revanche l’alimentation par piles AA, solution pratique et économique.

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Julien Bolle