Bienvenue en Afrique. Pas n’importe laquelle, celle des mines de diamants, des chefs de guerre et surtout des mercenaires. Et c’est justement l’un d’eux que le joueur doit incarner dans cette aventure à la première personne. Sa mission : retrouver un trafiquant d’armes qui fait son beurre en commerçant avec les deux factions rivales, mettant le pays à feu et à sang, UFLL et APR (rien à voir avec l’Armée patriotique rwandaise, le choix d’ailleurs d’utiliser le même acronyme n’est pas de très bon goût).Le terrain de chasse a été mitonné aux petits oignons par les studios Ubisoft de Montréal. Pas moins de 50 km2 ont été modélisés avec un souci de réalisme presque inédit, pour offrir le meilleur condensé de paysages africains (savane, jungle, désert, villages). En plus, un travail exceptionnel a été réalisé sur la lumière et le cycle jour/ nuit. Le joueur peut d’ailleurs en profiter de façon astucieuse : dans les planques, disposées un peu partout, il choisit de sortir à l’heure qu’il veut, à l’aube, au crépuscule ou en pleine nuit.Dans cet environnement très immersif (d’autant qu’il n’existe pas d’écrans de chargement à l’exception du système de bus qui fait office de téléporteur), le joueur jouit d’une liberté totale pour réaliser près d’une centaine de missions. Avec un large choix de transports : jeep, quad, pirogue, véhicule militaire, camion ou simple voiture de tourisme. Mais l’attention particulière donnée à l’environnement et à sa dimension a un prix, celui du temps de transport. Au point que les missions sont expédiées plus vite que le trajet pour s’y rendre… Il faut dire que, bien souvent, elles doivent être réalisées à l’opposé du point où l’on se trouve. Et que le chemin, déjà longuet, est encombré de barrages gardés par des miliciens. Ces postes de garde doivent donc être ‘ nettoyés ‘ à l’aller, mais aussi au retour de mission, car ils ne restent jamais très longtemps désertés. A la longue, ça agace.
Une durée de vie très appréciable
Les missions, assez classiques, consistent en général à faire exploser une cache d’armes, exécuter un chef de guerre, éliminer un convoi militaire… et il est vrai qu’on aurait apprécié un peu plus de diversité. On notera au passage qu’elles sont classées en trois catégories : les missions principales et les missions de partenaires qui, toutes deux, font avancer le scénario, et enfin les secondaires, qui participent à l’allongement de la durée de vie du jeu.En conclusion, Far Cry 2 remplit son contrat avec un graphisme irréprochable, une réalisation impeccable, une immersion totale et, pour la campagne solo, une durée de vie qui va au-delà des trente heures, mais quelques lourdeurs et petites imperfections gâchent franchement le plaisirL’avis de la rédaction
on aime
Le terrain de jeu gigantesque et splendide, le travail réalisé sur la lumière, la durée de vie.
on n’aime pas
Les missions pas assez variées, les postes de garde (il y en a 57 !) à nettoyer sans cesse, l’absence de mini-cartes avec la position des ennemis.
Mention bien
A partir de 16 ans
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