L’ordinateur est l’une des principales causes de troubles musculo-squelettiques (TMS)
Faux Sur les 20 000 TMS reconnus l’an dernier en France comme maladies professionnelles, seuls 4 % étaient directement associés au travail sur ordinateur. Mais méfiance, les TMS progressent de
20 % chaque année, et de plus en plus de personnes utilisent leur micro plusieurs heures par jour.
Une sale ambiance au boulot est un terrain favorable aux TMS
Vrai Tendu, vous accentuez le risque de survenue d’un TMS. Perspective de carrière, risque de licenciement, problèmes relationnels ou hiérarchiques, image de soi dans l’entreprise, liberté d’initiative…
voilà des facteurs de stress. Avec le stress, les efforts sont accrus, le temps de récupération s’allonge et la perception de la douleur est amplifiée.
Il faut déplier les taquets d’inclinaison de son clavier
Faux Casser les poignets, c’est-à-dire la ligne horizontale entre l’avant-bras et la main est fortement déconseillé par les ergonomes. Il ne faut pas non plus, pendant la frappe, poser l’intérieur des poignets
sur le bord de table, puisque c’est une des causes du syndrome du canal carpien (SCC). Le confort d’un clavier avec repose poignets (de la même épaisseur) est avéré… lors des phases de repos.
Les douleurs articulaires passent avec un peu de repos
Faux Bien sûr, dans un premier temps, les douleurs peuvent s’atténuer, voire disparaître pendant les week-ends ou les vacances. Mais la reprise de l’activité (et du stress qu’elle génère) réveillera presque
automatiquement le TMS. C’est le plus souvent la nuit que les premières douleurs liées à un TMS font leur apparition.
Un siège sans dossier avec appui sur les genoux est la solution aux problèmes de dos
Faux Ces sièges sont même, selon les médecins de l’INRS, à proscrire. Ils peuvent en effet entraîner, lors d’une utilisation régulière, des problèmes de circulation sanguine dans les jambes.
Un clavier contiendrait 50 fois plus de germes qu’une cuvette de WC !
Vrai et faux C’est possible répondent les chercheurs de l’INRS. Mais en ce qui concerne le clavier et la souris, la grande majorité de ces germes (dits germes commensaux) n’est porteuse d’aucune maladie,
contrairement aux bactéries des toilettes.