‘ Mon mari n’a pas de maîtresse, mais il a son ordinateur ‘ : cette confession, la sexologue Valérie Cordonnier admet l’entendre de plus en plus souvent dans l’intimité de son
cabinet de consultation. En cause : la dépendance au cybersexe, caractérisée par le temps anormalement élevé passé par certains internautes à surfer sur des sites pornographiques, à rechercher des photos et des filmsX, à tchater sur des forums
plutôt épicés… Bref, à s’encanailler sur Internet, au détriment de leur vie sociale, voire… sexuelle. Bien connu aux Etats-unis, très peu en France, ce phénomène fait actuellement l’objet d’une enquête nationale, menée par l’Institut
de sexologie, avec l’appui de la Direction générale de la santé et de l’Université de Paris 7. En 74 questions, un sondage en ligne (survey.institut-sexologie.org), décrypte ainsi les façons
de surfer sur Internet et les rapports entre Web et pratiques sexuelles. Une étude qui permettra aux médecins et aux chercheurs d’analyser cette nouvelle forme de dépendance et de trouver des moyens de la traiter.
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