Il est loin le temps du super 8 et de la VHS ! vous pouvez filmer en haute définition avec une qualité d’image presque égale à celle du cinéma. Action !
Ca y est, vous avez suivi les conseils publiés dans notre numéro de mai et craqué pour un téléviseur haute définition ! Pour l’utiliser de façon optimale (si vous n’avez pas déjà vidé votre compte en banque…), vous envisagez de remplacer d’autres appareils, par exemple en troquant votre platine DVD de salon pour un lecteur Blu-ray. Mais avez-vous songé à votre caméscope ? Il est peut-être numérique, mais sa résolution (720 x 576 points pour les vieux modèles miniDV) fait pâle figure face aux 1 080 x 1 920 points du téléviseur. Le passage au caméscope Full HD est d’autant plus envisageable que les prix ont été divisés par trois en à peine un an et se situent aujourd’hui autour des 1 000 euros.Outre la résolution, le support de stockage a aussi connu plusieurs évolutions. La bande a tout d’abord cédé la place à des DVD enregistrables de 8 cm de diamètre (Hitachi propose même un caméscope qui utilise des disques Blu-ray de 8 cm). Afin d’enregistrer de la vidéo HD sur ces disques avec un taux de compression optimal, Sony et Panasonic ont lancé en 2006 le format AVCHD (Advanced Video Codec High Definition) , reposant sur le codec MPeg4 H.264 au lieu du MPeg2. Problème : avec une capacité de seulement 1,4 Go, les DVD de 8 cm ne peuvent stocker que de dix à vingt minutes de vidéo en haute définition… C’est peu ! Les fabricants leur ont donc progressivement préféré les disques durs. Ainsi, sur un modèle de 40 Go, vous disposez d’une autonomie d’enregistrement d’environ cinq heures en qualité maximale, ce qui est confortable (et jusqu’à quinze heures dans une qualité moindre).En revanche, le disque dur présente un défaut majeur par rapport aux supports amovibles : une fois rempli, vous ne pouvez pas le changer, seulement en supprimer des séquences ou en transférer vers votre PC !
Disque dur ou carte mémoire ? C’est pourquoi les fabricants ont aussi opté pour les cartes mémoire, qui sont amovibles, ne comportent aucune pièce mécanique et consomment très peu d’énergie. Une carte SDHC de 4 Go coûte environ 20 euros et permet de filmer de trente minutes à une heure trente selon la qualité choisie. Et leur capacité grimpe jusqu’à 32 Go ! Bref, un caméscope avec carte mémoire constitue un bon choix pour des prises de vue assez courtes (de l’ordre de trente minutes), sinon il faut plutôt opter pour un modèle avec disque dur ?” qui, pour ceux que nous avons testés, accepte aussi les cartes. Mais faites bien attention lors de l’achat d’un caméscope à carte mémoire car, ô surprise, certains fabricants les livrent sans support de stockage !Quant aux prises de vues, pas de changement : elles s’effectuent de la même façon qu’avec un caméscope miniDV traditionnel. Toutefois, nous avons constaté que les processeurs des modèles HD peinent parfois à traiter de grandes quantités de données, d’où des effets de saccade lors d’un travelling ou d’un panoramique rapide. Une fois les prises de vues terminées, vous pouvez les regarder directement sur votre téléviseur HD : tous les modèles disposent d’une sortie numérique. À ceci près qu’elle est souvent au format miniHDMI, et qu’aucun fabricant participant à notre dossier n’a pris la peine de fournir un câble ou un adaptateur idoine ! Et les choses se compliquent encore si vous désirez transférer et monter les séquences vidéo sur votre ordinateur. La connexion en USB ne pose pas de problème, mais vous obtenez des fichiers avec des formats abscons (MTS, TOS) qui ne sont pas directement utilisables avec les applications multimédias courantes. Heureusement, les fabricants livrent tous des logiciels pour convertir les vidéos dans des formats plus standards (par exemple, le M2TS, lisible par WinDVD). Les programmes fournis permettent aussi de réaliser des montages sommaires et de graver les vidéos sur des DVD, voire des Blu-ray. À noter enfin que tous les caméscopes sont également des appareils photo numériques capables d’enregistrer au format JPeg sur le disque dur ou sur la carte mémoire. Le transfert et l’affichage des photos s’effectuent alors sans souci.
Batteries faiblardes Avec un caméscope à disque dur, vous disposez de cinq heures d’enregistrement au moins. Mais ne comptez pas pouvoir les consommer en une session de prises de vues, car les batteries ne suivent pas. Modèles compacts obligent, elles sont petites et offrent une autonomie de moins de deux heures. Seul le HDC-SD9 de Panasonic passe au-dessus de cette barre et deux modèles (Toshiba et JVC) se situent même en dessous d’une heure trente. Prévoyez donc des batteries supplémentaires pour les longues prises de vues…
Comment nous avons testé Nos ingénieurs ont tout d’abord fait l’inventaire des différentes caractéristiques des caméscopes. Ils se sont particulièrement intéressés à la capacité de stockage fournie, au zoom optique de l’objectif, à la taille et à la résolution de l’écran LCD, ainsi qu’à l’encombrement et au poids de l’appareil. Les différentes entrées/ sorties numériques et analogiques ont été prises en compte. L’autonomie a été mesurée en enregistrement continu avec l’écran LCD allumé.
Les prises de vues photo et vidéo ont été réalisées avec le caméscope en mode de réglage automatique. Le test photo consiste à prendre le cliché d’une nature morte dans la plus haute qualité offerte par l’appareil. Pour l’enregistrement vidéo, le zoom numérique est désactivé, tandis que le dispositif de stabilisation de l’image est actif. Un jury composé de journalistes et d’ingénieurs attribue des notes selon plusieurs critères (précision, couleur, qualité du zoom). Quant au test de sensibilité, nos ingénieurs filment une mire quelques secondes à faible luminosité puis la vidéo est analysée par un programme maison développé à l’aide du logiciel Matlab7. Celui-ci est également mis en ?”uvre pour tester la qualité du stabilisateur. Le caméscope est fixé sur un agitateur et filme une mire spécifique avec le stabilisateur en marche, puis arrêté. Enfin, le test de respect des couleurs s’effectue avec une mire GretagMcBeth dans trois conditions d’éclairage (lumière du jour, lampe tungstène et tube fluorescent).
Nos ingénieurs mesurent tout d’abord le temps nécessaire à la mise au point. Puis ils évaluent l’ergonomie selon plusieurs critères : prise en main, accès aux touches d’enregistrement et de zoom, navigation dans les menus, accès aux fonctions, etc. L’emplacement de la carte mémoire est également pris en compte. Enfin, nos ingénieurs ont vérifié s’il était possible de changer la luminosité et/ou le contraste de l’écran LCD.
Capteur Cmos ou 3CCD Sur les huit caméscopes de ce comparatif, cinq utilisent un capteur Cmos capable de délivrer une image Full HD de 1 920 points par 1 080, soit environ 2,07 millions de pixels. Ce type de capteur est le plus courant car il est simple à fabriquer et bon marché. Mais il nécessite en revanche un filtre pour séparer les composantes rouge, vert et bleu de chaque pixel et une densité de cellules élevée. Il y a donc une forte déperdition de lumière et parfois des problèmes de séparation des couleurs. Une autre approche consiste à utiliser un prisme pour séparer les composantes rouge, vert et bleu de l’image, puis à envoyer chacune d’elles vers un capteur séparé. Ici, le système 3CCD (3 capteurs CCD) est utilisé par Panasonic et JVC. Les capteurs ne font que 530 000 ou 560 000 pixels, ce qui permet d’avoir des cellules plus grandes, donc plus sensibles à la lumière. Le passage à 2 millions de pixels s’effectue grâce au procédé de déplacement de pixels (Pixel Shift) , en décalant l’image de pixels verts d’un demi-pixel par rapport aux images de pixels rouges et bleus. Cette technique génère pour chaque pixel trois pixels supplémentaires et quadruple ainsi leur nombre total.
Canon – HG10 : un appareil homogène
Ce modèle dispose d’un disque de 40 Go pour enregistrer de cinq heures trente à quinze heures de vidéo. L’autonomie de sa batterie approche les deux heures et il possède une très bonne qualité d’image tant pour les photos que pour les vidéos. Son stabilisateur optique se révèle efficace et les couleurs sont respectées.
Panasonic – HDC-SD9 : léger et autonome
Le HDC-SD9 tient facilement dans la main et pèse moins de 330 g. Son autonomie est supérieure à deux heures, sa mise au point rapide et sa sensibilité excellente. La qualité des prises de vues est correcte. Dommage qu’il soit livré sans carte mémoire…
Canon – HG10 : Un bon modèle, très équilibré Complet, il offre une bonne qualité d’image une autonomie confortable, une ergonomie agréable et une capacité d’enregistrement élevée.
Le HG10 obtient la première place tout d’abord par sa qualité de prises de vues avec un très bon rendu des vidéos et des photos. Les couleurs sont respectées et le stabilisateur optique remplit correctement son office si le caméscope bouge légèrement. Une torche située près de l’objectif rend possible les tournages par faible luminosité. Une griffe est également prévue pour ajouter éventuellement un flash. La mise au point n’est pas des plus rapides, mais cela reste acceptable. Le HG10 possède non seulement un écran LCD, mais aussi un viseur couleur. L’accès aux fonctions est facilité par un minijoystick et la touche de zoom est conçue pour être utilisée avec le majeur et l’index. Pour stocker les vidéos, ce caméscope dispose d’un disque dur de 40 Go, ce qui correspond à une durée d’enregistrement comprise entre cinq heures trente et quinze heures selon la qualité choisie. Afin de gagner de la place, il utilise l’anamorphose pour enregistrer les vidéos 16/9 dans une résolution 4/3 de 1 440 x 1 080 points. L’image est ensuite transformée à nouveau en 16/9 (1 920 x 1 080 points) lors de la lecture et nous n’avons pas relevé de perte de qualité à la suite de ce procédé. Vous pouvez aussi utiliser une carte mémoire pour enregistrer vos images, mais uniquement une miniSD, un peu plus chère à l’achat qu’une carte SD traditionnelle. En outre, le caméscope doit être relié au secteur pour transférer les données sur un ordinateur en USB. L’autonomie, proche des deux heures, est bonne, mais le poids est un peu élevé. Canon livre une suite logicielle complète pour le montage et la gravure, mais dont l’activation est fastidieuse (il faut saisir le numéro de série du caméscope !).
Points forts
Qualité photo et vidéo Respect des couleurs Bonne autonomie
Points faibles
N’accepte que les cartes miniSD Un peu lourd
Prix
1 100 euros environ
Samsung – VP-HMX20C : Tout en rondeurs Le VP-HMX20C a un design innovant, avec une poignée pivotante, ce qui facilite la prise en main. Seule la touche du zoom se révèle trop petite et difficile d’accès. Il est livré avec une station d’accueil qui dispose de tous les connecteurs nécessaires, dont une vraie prise HDMI. Le VP-HMX20C utilise des cartes SD ou SDHC, mais intègre aussi une mémoire Flash de 8 Go : il est ainsi prêt à l’emploi, sachant que Samsung ne livre pas de carte. Il dispose d’un zoom optique 10x, mais sa focale n’est que de 50 mm en grand-angle, ce qui limite le champ de prise de vues. Il dispose d’une autonomie correcte de 1 h 41 min sur la batterie. Le rendu des photos et des vidéos est bon, mais il se distingue surtout par son respect des couleurs. Dommage que le stabilisateur numérique soit moyen et la mise au point un peu lente.
Points forts
Qualité photo et vidéo Respect des couleurs station d’accueil
Points faibles
Focale de 50 mm en grand-angle Stabilisateur moyen
Prix
800 euros environ
Panasonic – HDC-HS9 : Pour enregistrer sans fin Le HDC-HS9 intègre un disque dur de 60 Go, ce qui autorise de longues prises de vues. De plus, sa batterie possède une autonomie de près de deux heures et le chargeur est indépendant. En revanche, comme avec le Canon, il faut brancher l’appareil sur le secteur pour transférer les données sur l’ordinateur. Le HDC-HS9 est assez compact, mais la forme du boîtier ne facilite pas la prise en main, ni l’accès aux touches. Grâce à ses trois capteurs CCD, la sensibilité du caméscope est excellente, tandis que le stabilisateur optique montre son efficacité. Le rendu des photos et des vidéos est correct, mais attention aux couleurs qui ne sont pas toujours respectées si la balance des blancs est automatique, en particulier avec un éclairage au tungstène. Enfin, la mise au point est rapide, ce qui est appréciable.
Points forts
Grosse capacité d’enregistrement Bonne autonomie
Points faibles
Manque de respect des couleurs Prise en main peu aisée
Prix
1 000 euros environ
Panasonic – HDC-SD9 : Petit et très autonome Le HDC-SD9 est compact et très léger (329 g), mais dispose surtout d’une batterie très performante qui offre 2 h 11 min d’autonomie. Si vous filmez beaucoup, n’hésitez pas à en acheter une seconde, car Panasonic livre un chargeur indépendant. En revanche, il faudra penser à acheter une carte mémoire SD ou SDHC car aucune n’est fournie ! De plus, il faut brancher l’appareil sur le secteur pour transférer les données avec la liaison USB. La forme du caméscope est bien conçue pour épouser la main, mais il est dommage que la touche d’enregistrement ne tombe pas directement sous le pouce. Un minijoystick aide à naviguer dans les menus, mais il est très petit et placé sur le boîtier et non sur l’écran. L’écran LCD de 6,9 cm possède plus de 300 000 pixels et offre ainsi une excellente résolution d’affichage. La mise au point est rapide et la focale de 42,9 mm correcte en grand-angle. Les trois capteurs CCD apportent une excellente sensibilité et la qualité des vidéos, ainsi que des photos, se révèle correcte. Attention cependant au respect des couleurs si la balance des blancs est automatique, en particulier en intérieur avec des lampes à tungstène.
Points forts
Compact et léger Excellente autonomie
Points faibles
Carte mémoire non fournie Respect des couleurs moyen
Prix
800 euros environ
Canon – HF100 : Satisfaisant, sans plus Le HF100 se range facilement dans un sac grâce à ses dimensions réduites et à son poids plume. Il enregistre sur carte SD/SDHC mais faites attention à l’achat car Canon n’en livre aucune ! Nous avons été globalement satisfaits par l’ergonomie, sauf pour la position de la touche d’enregistrement qui nécessite un décalage du pouce vers la droite. La navigation dans les menus est facilitée par un petit joystick assez précis. Ce caméscope dispose d’une torche pour filmer dans des conditions de basse lumière ; en revanche, son stabilisateur optique se révèle peu efficace. Néanmoins, la qualité est bonne, en photo comme en vidéo. Le HF100 se connecte à l’ordinateur par une liaison USB, mais il faut qu’il soit raccordé au secteur pour effectuer le transfert des données. Il possède aussi une entrée micro et une sortie casque. Enfin, l’autonomie de la batterie est moyenne, mais reste acceptable.
Points forts
Compact et léger Torche pour la vidéo
Points faibles
Pas de carte mémoire fournie Stabilisateur peu efficace
Prix
1 100 euros environ
JVC – GZ-HD5EX : Priorité au MPeg2 Le GZ-HD5EX est le seul modèle de ce comparatif qui n’enregistre pas au format AVCHD (MPeg4), mais en MPeg2. Ce dernier occupe plus de place (le disque dur de 60 Go offre une capacité de cinq heures en qualité maximale), mais est mieux accepté par les logiciels de montage actuels. Cela peut donc être intéressant si vous possédez déjà un logiciel de montage qui lit les fichiers MPeg2, mais il est dommage que JVC utilise une extension propriétaire (.TOD). La mise au point se révèle rapide, le stabilisateur optique est plutôt efficace et la qualité est satisfaisante en vidéo. Le caméscope dispose d’une vraie sortie HDMI (et non miniHDMI), ainsi que d’un port Firewire. Il accepte les cartes mémoire, mais seulement au format microSD/SDHC. Mais n’espérez pas filmer longtemps car l’autonomie de la batterie est réduite (moins d’une heure trente) ! Enfin, l’appareil est un peu lourd et la résolution de son écran LCD est faible.
Points forts
Mise au point rapide Stabilisateur efficace Sorties HDMI et Firewire
Points faibles
Faible autonomie Un peu lourd
Prix
1 200 euros environ
Toshiba – Gigashot A100FE : Le plein d’images Avec son disque dur de 100 Go, le Gigashot A100FE offre douze heures d’enregistrement haute définition en qualité maximale. Cette capacité peut même être accrue en ajoutant une carte mémoire SD ou SDHC. Si la capacité de stockage est excellente, l’autonomie se révèle décevante (1 h 22 min). L’appareil est un peu lourd (557 g) mais bénéficie d’un bel écran LCD de 3 pouces (7,62 cm de diagonale). Vous pouvez filmer de près ou de loin grâce à une focale de 35,9 mm en grand-angle et un zoom optique 12x. Une torche est également présente pour les prises de vues en basse luminosité. En revanche, le Gigashot A100FE ne propose pas d’effets spéciaux, ni de fondus. De plus, il faut faire preuve de patience pour la mise au point qui est très lente. Enfin, il est dommage que la batterie dépasse du boîtier et gêne l’accès à la touche d’enregistrement.
Points forts
La plus grande capacité de stockage Grand écran LCD
Points faibles
Faible autonomie Lenteur de la mise au point Poids élevé
Prix
1 200 euros environ
Sony – HDR-TG3 : Il tient dans la main Si vous recherchez un caméscope petit et léger, le HDR-TG3 est fait pour vous. Il pèse moins de 300 g et n’est guère plus grand qu’un appareil photo compact. Il se tient à la manière d’un pistolet, avec une excellente prise en main et un accès naturel aux touches d’enregistrement et de zoom. Les tests du labo ont cependant confirmé l’impression mitigée que nous avions eu précédemment (voir l’OI n?’ 206, p. 80 et 81) . Ainsi, l’accès aux fonctions se fait par l’écran tactile de 6,9 cm dont les icônes et les onglets sont trop petits. L’appareil enregistre sur carte mémoire et Sony livre une Memory Stick PRO Duo de 4 Go, ce qui permet de l’utiliser immédiatement (vingt-cinq minutes d’enregistrement en qualité maximale). La qualité vidéo est bonne mais la mise au point est plutôt lente et le stabilisateur d’image numérique peu efficace. Nous avons aussi constaté un manque de respect des couleurs quand la balance des blancs est automatique. Enfin, il est livré avec une station d’accueil très pratique, mais sans télécommande.
Points forts
Trés compact et très léger Bonne prise en main Station daccueil
Points faibles
Lenteur de la mise au point Couleurs non respectées Absence de télécommande
Prix
900 euros environ
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