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5 ans d’évolution des mobiles

Miniaturisation, écran couleur, gestion de courriels… En cinq ans, les mobiles ont multiplié les avancées technologiques. Revue de ces évolutions successives.

1998

Cette rétrospective commence par une disparition, celle du Bi-Bop. Les premières expérimentations de cet ancêtre de la téléphonie mobile avaient débuté en 1991. C’était la première offre bon marché proposée au grand public. Mais il n’a pas résisté à la montée en puissance des téléphones GSM. Il faut dire que l’utilisation des téléphones Bi-Bop était contraignante. Pour passer un appel, il fallait se situer à moins de 200 mètres d’une borne émettrice. Et ces dernières ne pouvaient pas gérer plus de six communications simultanées. Autre inconvénient : le Bi-Bop ne permettait pas la réception d’appels.

1999

Avec le 5110, Nokia met de la couleur à ses téléphones, mais… seulement sur les coques interchangeables ! La miniaturisation n’a pas atteint son sommet, puisque ce téléphone pèse tout de même 170 g. Sa batterie NiMH y est pour beaucoup. Mais son écran possède cinq lignes d’affichage, ce qui le place parmi les mieux lotis de sa génération.

2000

Avec l’arrivée du Wap, l’Internet mobile devient très à la mode. Le CMD-Z5 de Sony est le premier téléphone compatible Wap. Il concentre plusieurs innovations, à commencer par une batterie nouvelle génération, de type Lithium-ion. Pour faciliter la navigation sur les sites Wap, son écran a été agrandi : il permet d’afficher jusqu’à six lignes de caractères. Tout en adoptant des dimensions réduites pour l’époque : il mesure 8,8 cm fermé, pour 4,9 cm de large. Et il ne pèse que 82 g. Un mobile comme terminal de paiement par carte bancaire ? C’est l’idée développée par Sagem avec le MC 936. Une fente est prévue sur le côté de l’appareil pour introduire une carte bancaire. Il est ainsi possible de régler des achats effectués sur des sites partenaires, ou bien de recharger son compte mobile. Une initiative qui n’a pas vraiment fait école…

2001

La technologie sans fil Bluetooth commence à s’emparer des mobiles. On peut ainsi aisément échanger des données entre un téléphone et un ordinateur ou un assistant numérique, pour peu qu’ils soient compatibles Bluetooth. C’est le cas du R520m d’Ericsson qui cumule les innovations : il est compatible GPRS, pour l’accès rapide à l’Internet mobile, il est tribande et il intègre même un tuner radio ! La même année, Ericsson commercialise le premier kit main libre Bluetooth.

2002

C’est l’avènement du multimédia nomade avec le lancement des offres i-Mode chez Bouygues Télécom, et GPRS chez les autres opérateurs. Le Nec n21i et le SPV d’Orange font figure d’emblèmes avec leurs écrans couleur extra-larges permettant de surfer confortablement.

2003

Encore un pas vers le multimédia nomade. Après le téléphone appareil photo, celui avec caméscope fait son apparition avec le Nokia 6650, qui est par ailleurs l’un des tout premiers modèles compatibles UMTS.

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Coralie Cathelinais