3. Les solutions qui marchent

Répéter le signal

Avec un relais, la portée du signal est augmentée. Principal avantage, vous gardez le même nom de réseau et aucune déconnexion n’a lieu lorsque vous vous déplacez d’une pièce à l’autre de la maison.

L’onde Wi-Fi a une portée limitée. En théorie, les spécifications annoncent 300 mètres en extérieur ; en pratique, au-delà de 30 mètres et deux murs, le signal est beaucoup trop faible pour être exploitable. Pour augmenter la portée, le répéteur est une solution idéale. Le principe : le réseau est amplifié à l’endroit où le signal original s’essouffle. Le répéteur, un petit boîtier Wi-Fi, reçoit l’onde en bout de course émise par le modem-routeur et la diffuse via sa propre antenne. Ainsi, la couverture du Wi-Fi peut idéalement être multipliée par deux ! La manipulation consiste à identifier l’endroit où placer ce boîtier. Il faut localiser le point de faiblesse du réseau et y positionner le répéteur. Celui-ci peut, par exemple, se trouver derrière un mur, à l’étage ou encore dans une cage d’escalier. Pour réussir ce positionnement, l’utilisation d’un PC portable est conseillée. En vous promenant chez vous portable ouvert et Wi-Fi activé, vous pourrez aisément définir à quel endroit le signal s’atténue exagérément. Une fois ce point identifié, la seule contrainte est de disposer d’une prise électrique à cet endroit. Pour la configuration, aucun problème.

Un investissement modeste

Le modèle Hercules utilisé par le journaliste de la rédaction se met en place en quelques étapes seulement. Tout est pris en charge par un Assistant et il est inutile d’entrer dans la console d’administration du modem-routeur ou de la box. Il suffit de choisir le point d’accès à répéter, d’entrer la clé Wep ou WPA et le tour est joué ! Quant au tarif, 50 euros environ pour redonner un coup de booster à son Wi-Fi, c’est très accessible.

Le choix de Jérome Granger

Associer wi-fi et CPL

Le CPL se révèle tout à fait efficace pour couvrir la pièce où se trouve votre ordinateur de bureau si justement le Wi-Fi n’y passe pas.

Pourquoi couvrir en Wi-Fi l’ensemble de la maison et bombarder d’ondes des lieux qui sont très peu utilisés pour se connecter, quand il est possible de positionner le Wi-Fi à l’endroit exact où l’on en a besoin ? C’est le principe du couple CPL/Wi-Fi. Le CPL (courant porteur en ligne), rappelons-le, consiste à faire transiter les données informatiques via le réseau électrique. Ainsi, en connectant un adaptateur CPL à une prise électrique et au modem-routeur (ou à la box), vous donnez la possibilité à tout utilisateur d’un autre boîtier CPL de se connecter à Internet dans la maison : il suffit qu’il se branche au réseau électrique de la maison. Avec le dLAN Wireless Extender de Devolo (170 euros environ), l’utilisateur peut se connecter sans fil sur cet autre boîtier. L’avantage en termes de débit est considérable. Avec une connexion CPL de 85 Mbit/s théoriques (environ 50 Mbit/s en pratique), le Wi-Fi (g) ainsi déporté ne subit aucune perte de signal. Dans la pièce à couvrir, vous avez le débit maximal, une situation impossible à obtenir dans une solution tout Wi-Fi. Et, contrairement au répéteur, la solution fonctionne même au-delà de la couverture du modem-routeur sans fil ou de la box. Une solution idéale par exemple lorsque vous avez aménagé en bureau une cave dans laquelle aucun signal Wi-Fi venant de l’étage ne passe.

Le choix de Nicolas Guyot

Passer au Wi-Fi N

Avec la nouvelle norme n, la portée et le débit sont revus à la hausse. Grâce à ses 300 Mbit/s théoriques, plus de problèmes de lenteur.

Depuis quelques semaines, Free propose à ses nouveaux abonnés une box basée sur le 802.11n. Alice, qui vient également de présenter sa nouvelle box, annonce qu’elle sera évolutive (après mise à jour du micrologiciel) vers la norme n. D’une manière générale, le 802.11n est la norme de réseau sans fil qui va rapidement devenir le standard. Il faut dire que les gains sont très importants. Pour le journaliste de la rédaction qui a sauté le pas, c’est un débit minimal de 78 Mbit/s dont il dispose, avec un maximum de 128 Mbit/s ! Impossible de rivaliser avec des solutions basées sur le 802.11g, même les plus performantes. Reste le problème de la compatibilité. Car aujourd’hui, seuls les nouveaux ordinateurs (et principalement les portables) prennent en charge du 802.11n. Pour en bénéficier, il faut donc acquérir un adaptateur USB adéquat. Quant aux machines équipées, la norme n’étant pas encore totalement finalisée (elle devrait l’être en septembre), il faut mettre régulièrement à jour les pilotes et firmwares des cartes 802.11n pour être sûr de pouvoir se connecter aux nouveaux matériels. Le coût de l’investissement reste quant à lui accessible. À environ 110 euros, le modem-routeur WRT 160N (Wi-Fi n) de Linksys est 50 euros moins cher que la solution CPL de Devolo.

Le choix de Philippe Fontaine

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J. Granger et J. Roda