Norton, coup de cœur… S’il y a bien un nom qui a mauvaise presse et une très mauvaise image auprès du public, c’est bien celui de Norton. Et pour cause ! L’entreprise a produit entre 2005 et 2008, des produits très lents et impossibles à désinstaller, lancés avec un marketing aussi prétentieux qu’agressif…
Depuis 2009, l’entreprise a changé les équipes et les objectifs. Cette version 2011 est la concrétisation de ces efforts. Avec, en point de mire, une technologie de réputation de fichiers via Internet qui apporte une incroyable efficacité contre les codes inconnus ainsi que quelques fonctions très originales. Avec ce Norton Internet Security 2011, Symantec nous livre là une suite rapide, efficace dans tous les domaines, équilibrée dans ses performances et à l’interface agréable et ludique.
NIS 2011 n’est pas la meilleure défense dans tous les domaines. Mais elle se montre excellente partout. Elle est peu gourmande en mémoire et rapide sur n’importe quels types de PC. Elle ne vous ennuie pas avec des analyses préprogrammées, mais réalise des analyses permanentes lorsque votre ordi n’est pas utilisé (qu’elle interrompt dès que vous revenez aux commandes). Surtout, la suite ne laisse jamais l’utilisateur prendre une mauvaise décision. Elle prend seule en charge les décisions de blocage qui s’imposent et son pare-feu n’émet jamais aucune alerte (tout en inscrivant la moindre de ses réactions dans un journal d’événements excessivement clair et accessible).
Au petit jeu de la suite indépendante, le logiciel Norton s’est montré le plus fort. Sans jamais rien demander à l’utilisateur, elle nous a rendu un système aussi intact après les tests proactifs qu’avant ! Un exploit que l’on doit à sa technologie Sonar 3. Jusqu’ici, celle-ci ne nous avait jamais convaincus. Mais cette nouvelle génération du bouclier comportemental et proactif, bien épaulée par le système de réputation de fichiers, se montre efficace. Nous avons beaucoup apprécié la nouvelle interface ainsi que le système de surveillance des performances applicatives.
Le contrôle parental s’avère très pédagogique et délivre des rapports d’activité bien pratiques pour comprendre ce que fait votre enfant. En revanche, il lui faut encore renforcer son contrôle des activités illégales comme le téléchargement. Et son antispam est en net retrait par rapport à l’an dernier. Son défaut le plus contraignant, que certains jugeront rédhibitoire, reste son support limité du navigateur Google Chrome.
Prix : 70 euros
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