L’ADSL et le câble offrent une vitesse jusqu’à 20 fois supérieure à celle d’un accès RTC classique. Mais en avez-vous réellement besoin ? Limitez vos dépenses en choisissant le débit le mieux adapté à votre utilisation du Web.
En principe, le débit d’une connexion à Internet est une donnée simple. Exprimé en kilobits par seconde (kbit/s), il s’agit du volume maximal d’informations que peut transmettre votre ligne en une seconde. Dans la mesure où un octet équivaut à 8 bits, un accès à 512 kbit/s permet donc de télécharger 64 kilo-octets par seconde, soit 1 Mo en 16 secondes. C’est très rapide. Mais les débits annoncés par les fournisseurs d’accès sont théoriques : ils correspondent à une limite maximale disponible, sans aucune garantie contractuelle. Dans les faits, les mesures effectuées par les utilisateurs sur des sites comme grenouille.com montrent que le débit réel est souvent en dessous de sa limite théorique, d’au moins 10 %.
Des débits plus bas en émission de données
Par ailleurs, les débits mentionnés pour l’ADSL ne concernent que la vitesse de téléchargement des données (débit descendant) et non la vitesse d’émission (débit montant). Pour un accès à 512 kbit/s en téléchargement, le débit en émission de l’utilisateur vers Internet est de 128 kbit/s. Enfin, il ne faut pas oublier que le Net n’est pas un réseau homogène. Certains sites surchargés ne vous enverront pas les données aussi rapidement que vous pourriez les recevoir. Vous n’observerez donc pas toujours une amélioration spectaculaire quand vous chargez des pages Web. Dans la majorité des cas, le haut débit tient quand même ses promesses et apporte confort et rapidité. Cette dernière va d’ailleurs augmenter dans les mois ou les années à venir. La technologie ADSL permet en effet d’obtenir des débits descendants allant jusqu’à 8 192 kbit/s. C’est huit fois plus rapide qu’aujourd’hui !