Moteur, annuaire, métamoteur, site expert… L’outil à retenir dépend de ce que vous voulez trouver.
Votre première tâche, lorsque vous désirez trouver une information sur le Web, est de déterminer quel outil vous allez utiliser. En effet, moteurs, annuaires ou sites spécialisés ne recherchent pas les mêmes éléments et ne fonctionnent pas de la même manière. C’est la raison pour laquelle il est indispensable, pour augmenter vos chances de succès, d’exploiter conjointement différents moyens.Ainsi, si certains outils, comme les moteurs, explorent systématiquement le contenu des pages Web, d’autres, tels les annuaires, recourent à une classification des sites par catégories. Si vous effectuez une recherche sur des termes techniques, par exemple ” polyméthacrylate de méthyle “, un moteur donnera de meilleurs résultats qu’un annuaire.
La moitié du Web n’est pas référencée
La distinction entre moteur et annuaire n’est d’ailleurs pas toujours tranchée. Ainsi, le site Voila ( www.voila.fr) regroupe les deux outils auxquels il soumet votre question. Les réponses obtenues par les deux voies sont présentées dans des onglets séparés.Chaque jour apparaissent de nouveaux moteurs de recherche. Comment trouver le bon ? Pour résoudre ce problème, il existe un certain nombre de sites chargés précisément de référencer les moteurs de recherche, des annuaires de moteurs en quelque sorte. Ainsi, le baromètre des moteurs, accessible sur la page d’accueil de Enfin ( www.enfin.com), délivre des informations sur les principaux outils, sur l’actualité de ces logiciels ainsi que sur la différence entre les moteurs et les annuaires. Et sa rubrique Quoi de neuf ? présente la liste des nouveaux moteurs de recherche disponibles en français. Citons également Pandia ( www.pandia.com), en anglais, qui dispense des conseils sur les investigations avancées, et Search Gateway ( www.searchgateway.com), qui vous permet, lorsque les moteurs de recherche, tel AltaVista, fonctionnent en plusieurs langues, de choisir celle qui vous convient. Quant au site Search Engine Guide ( www.searchengineguide.com), il annonce plus de 3 400 moteurs de recherche sur sa page d’accueil.
Tous ces outils ne se cantonnent pas à une liste de moteurs, mais y ajoutent de précieux conseils d’utilisation. Certains proposent même des listes de diffusion gratuites, par l’intermédiaire desquelles vous serez tenu au courant de toutes les nouveautés dans le domaine des moteurs de recherche.Sachez cependant que le Web a sa zone d’ombre : selon le site Abondance ( www.abondance .com), plus de la moitié des deux milliards de pages que compte le Net ne sont référencées par aucun moteur de recherche ni annuaire. Il s’agit notamment de toutes les pages internes à certains sites d’entreprises. Ces dernières, auxquelles les moteurs généralistes n’ont pas accès, peuvent être retrouvées en exploitant les outils de recherche qui sont propres à ces sites. C’est également le cas pour certaines bases de données, par exemple Webencyclo ( www.webencyclo .com), une encyclopédie gratuite sur le Web qui propose son propre outil de recherche. Il y a, enfin, toutes les pages dont l’auteur a demandé à ne pas être référencé, et auxquelles les sites ” officiels ” ne renvoient évidemment jamais.