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13 boîtiers magiques pour le PC et la TV : la vie rêvée des vidéos

Plus besoin de PC pour regarder vos DivX : ces disques durs externes se relient directement à la télé et sont simples d’emploi.

Si votre disque dur regorge de vidéos, créées par vos soins ou téléchargées sur Internet, vous regrettez sans doute de ne pouvoir les regarder que sur l’écran de l’ordinateur. Un téléviseur est souvent mieux adapté pour en profiter et la première solution consiste à passer par un lecteur DVD de salon, en général compatible DivX. Il faut donc au préalable graver les vidéos sur un CD ou un DVD, ce qui n’est guère pratique. En se connectant directement au téléviseur, les disques durs externes multimédias évitent cette manipulation et offrent des capacités de stockage très confortables (jusqu’à 1 To). Nous avons choisi pour ce comparatif des modèles de 500 Go car ils offrent le meilleur compromis entre le prix et la capacité. Avec 500 Go (465,66 Go pour l’explorateur de Windows), vous pouvez stocker jusqu’à 681 DivX de 700 Mo chacun !Ces disques disposent généralement d’une belle variété de connecteurs pour être facilement reliés à votre téléviseur. Ils sont équipés, au minimum, d’une sortie vidéo composite, mais cette dernière, analogique, offre la moins bonne qualité d’image. Le résultat sera meilleur avec des prises Péritel RVB (malheureusement présentes que sur deux modèles signés Iomega et Plextor) ou YUV, peu répandue sur les téléviseurs à tube cathodique. Si vous possédez un téléviseur récent (LCD ou plasma HD, par exemple), autant opter pour un modèle doté d’une sortie numérique HDMI : elle simplifie les branchements (un seul câble pour l’image et le son) et procure un affichage optimal. Par ailleurs, les disques disposent souvent d’une fonction d’upscaling pour afficher une vidéo non HD sur un téléviseur HD (en 720p, 1080i ou 1080p selon les modèles). Toutefois, vous pouvez aussi laisser faire votre téléviseur et déterminer lequel des deux appareils offre le meilleur résultat.

Timide apparition de la HD

Pour le son, tous les disques disposent de prises analogiques et la majorité intègrent une sortie numérique, idéale pour obtenir le meilleur résultat sonore sur un ensemble home cinéma.Nous avons été agréablement surpris par le bon niveau de compatibilité des appareils testés avec les différents formats multimédias. Les fonctions d’encodage vidéo Qpel (Quartel Pixel) et GMC (Global Motion Compensation) sont plutôt bien acceptées, mais aucun des disques ne gère les fonctions avancées du DivX 6 (chapitres, menus, etc.). De plus, ces modèles de milieu de gamme ont une compatibilité limitée avec les vidéos en haute définition. Quelques appareils acceptent les formats WMV9 ou MPeg4 en 1080 lignes, mais aucun ne gère le H.264, très utilisé en HD (ni même le format d’encapsulation MKV). À noter aussi, la qualité de décodage des vidéos est très variable d’un disque à l’autre : nous avons parfois constaté des problèmes d’artefacts en Xvid (apparition de taches de couleur sur l’image)…, mais surtout des déformations à cause de ratios non respectés. Par exemple, une image 16/9 se retrouve affichée en 4/3 avec des bandes noires en haut et en bas sur un téléviseur 16/9 ! Les disques durs multimédias savent aussi lire les fichiers audio et photo : vous n’aurez pas de problèmes pour écouter des MP3 et WMA (non protégés), mais les formats AAC et Ogg sont plus rarement acceptés. Pour les images, le JPeg est le principal format reconnu, ce qui est suffisant pour regarder vos photos numériques sur la TV du salon. Quant au transfert des données entre le disque dur et l’ordinateur, il s’effectue principalement via un câble USB, mais certains modèles possèdent aussi des interfaces réseau (voir encadré ci-contre). Nous n’avons pas constaté d’écart de rapidité important entre les modèles car l’interface USB bride les performances des disques durs placés dans ces boîtiers.Une fois les vidéos transférées et le disque relié au téléviseur, il sera sollicité essentiellement à distance, d’où l’importance de la télécommande et du système d’affichage à l’écran (OSD). Parmi les griefs, on regrette la mauvaise disposition des touches sur certaines télécommandes et les noms de fichiers tronqués (lors de l’affichage) à moins de 25 caractères. Enfin, attention à la consommation électrique car certains modèles sont très énergivores, parfois même en veille ou à l’arrêt !

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François Bedin