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1. Les critères de choix
1 décembre 2003 à 00:00
Pour choisir un organiseur, le système d’exploitation, l’ergonomie et l’autonomie ne sont pas les seules caractéristiques à prendre en compte. Il faut aussi vérifier la qualité d’affichage, l’évolutivité, la puissance ainsi que la capacité de stockage.
Système d’exploitation : Palm OS ou Pocket PC ? La quasi-totalité des organiseurs tournent sous Palm OS ou Pocket PC, deux systèmes d’exploitation concurrents. Le plus ancien, Palm OS, est le plus facile à utiliser. Généralement, les organiseurs d’entrée de gamme sont plutôt livrés avec Palm OS 4, tandis que les autres sont dotés de la version 5, seule en mesure de faire fonctionner des processeurs puissants et de gérer les communications sans fil Wi-Fi (802.11b) en plus du Bluetooth, déjà pris en charge par la version 4. Face au Palm OS, le Pocket PC de Microsoft offre des capacités multimédias évoluées (lecteur audio-vidéo intégré, gestionnaire de photos, etc.) et présente l’intérêt d’être multitâche. Il est encore proposé en version Pocket PC 2002 sur certains organiseurs, mais la plupart d’entre eux sont désormais équipés de la version 2003, dont le nom officiel est Windows Mobile 2003, même si beaucoup préfèrent l’appeler Pocket PC 2003. Le principal intérêt de cette dernière version réside dans l’amélioration de la gestion des communications sans fil, Bluetooth et Wi-Fi. Quelques constructeurs proposent une mise à jour de la version 2002 à la 2003 pour les anciens modèles encore en vente.
Evolutivité : Une mémoire moins faillible La mémoire d’un organiseur nécessite un apport continu d’énergie pour conserver les données qui y sont stockées. Conséquence : l’appareil, même éteint, utilise la batterie ; et s’il est totalement déchargé, les données sont effacées. L’ajout d’une carte mémoire, non tributaire d’une source d’énergie, permet d’éviter ce risque. Il suffit que l’organiseur comporte un connecteur d’extension adapté : Compact Flash, Secure Digital (SD-Card), Multimedia Card (MMC), et Memory Stick. A capacité égale, les cartes mémoire les moins chères sont les Compact Flash, et les plus onéreuses les Memory Stick. Il est également possible d’utiliser un connecteur d’extension pour installer un module de communication sans fil, souvent au format Compact Flash ou SD-Card. D’autres cartes permettent de transformer un organiseur en téléphone GSM/GPRS ou en système GPS. Mais on n’en trouve pas pour tous les modèles, et leurs prix peuvent être élevés.
Ergonomie : Pour une saisie confortable L’organiseur dans une main, le stylet dans l’autre, l’utilisateur ne gagne rien à acheter un modèle trop volumineux ou trop lourd… excepté une douloureuse crispation du poignet. Car si certains appareils allient légèreté et discrétion, avec un poids d’environ 120 g, d’autres dépassent les 200 g et ne sont pas toujours faciles à glisser dans une poche. Le système de saisie intervient lui aussi dans le confort d’utilisation. De ce point de vue, le miniclavier intégré constitue un must, mais il reste rare. Le plus souvent, la saisie s’effectue par pression du stylet (fourni) sur l’écran tactile, soit en ‘ tapant ‘ sur un clavier virtuel, soit en ‘ écrivant ‘ dans une zone de saisie dédiée, associée à un système de reconnaissance d’écriture (Graffiti sur Palm OS et Transcriber sur Pocket PC). Cette écriture, naturelle sur Palm OS 5, Pocket PC 2002 et Windows Mobile 2003, s’effectue à l’aide de symboles spécifiques sous Palm OS 4, d’où une courte mais nécessaire phase d’apprentissage.
Puissance et capacité de stockage : Les Palm comblent leur retard La puissance du processeur est un critère à prendre en compte, surtout pour regarder des vidéos. Plus la fréquence du processeur est élevée, plus les films sont fluides. Les organiseurs de type Pocket PC sont équipés d’un processeur cadencé à 266, 300 ou 400 MHz. La majorité des Palm fonctionne avec des processeurs de plus faible fréquence, entre 16 et 200 MHz. Un retard qui tend à se combler : certains modèles récents sont livrés avec un processeur cadencé à 400 MHz. Il est également crucial, pour stocker des fichiers multimédias mais aussi des logiciels, que l’organiseur dispose d’une bonne quantité de mémoire. Les Pocket PC sont équipés en standard de 64 ou de 128 Mo. Pour les Palm, cette capacité varie entre 2 et 64 Mo, et elle n’est pas toujours extensible, contrairement à celle des Pocket PC.
Autonomie : Une batterie, voire deux Les organiseurs alimentés par batteries sont plus économiques à l’usage que ceux fonctionnant avec des piles. Ils se rechargent quand ils sont posés sur leur station d’accueil à l’occasion, par exemple, d’un transfert de données avec l’ordinateur. Certains modèles peuvent aussi être rechargés à l’aide d’un adaptateur secteur fourni, moins encombrant en voyage qu’une station d’accueil. Lorsque la batterie principale de l’organiseur est épuisée, une petite pile de secours prend le relais pour préserver, pendant quelque temps, les données stockées en mémoire. On s’empressera alors de recharger la batterie vide ou, si elle est amovible, de la remplacer. Pour accroître l’autonomie de l’appareil, il est toujours possible de désactiver le retroéclairage de l’écran, gros consommateur d’énergie.
Affichage : La couleur se généralise Quelques modèles de Palm sont encore équipés d’écrans monochromes mais, désormais, la plupart des organiseurs affichent 65 536 couleurs. Ceux qui comptent utiliser le leur pour travailler sur un tableur ou un traitement de texte choisiront un modèle à large écran. De ce point de vue, les Pocket PC offrent la plus importante surface d’affichage (au moins 70 ?- 53 mm) et tous bénéficient d’un affichage couleur d’une définition d’au moins 320 ?- 240 points. Des qualités qu’on appréciera aussi pour regarder des photos ou des vidéos. Toujours au chapitre du confort visuel, on tiendra compte de la luminosité de l’écran, exprimée en candelas par m2 (cd/m2 ). Un écran couleur dont la luminosité est élevée présente en effet l’intérêt de rester lisible, dans des conditions d’éclairage difficiles.
Communication : Le sans-fil reste un luxe Cinq interfaces de communication permettent l’échange entre un de données organiseur et un micro : les ports USB, série, infrarouge, Wi-Fi et Bluetooth. La synchronisation des données entre l’organiseur et le PC s’effectue, souvent par le biais d’un port USB, à l’aide d’un logiciel fourni : HotSync Manager ou Palm Desktop sous Palm OS, et ActivSync sous Pocket PC. Aucun organiseur actuel n’est équipé d’une interface USB 2.0 qui, pourtant, permettrait des transferts plus rapides. Le port série n’a d’utilité que pour relier l’organiseur sur un ancien PC, dépourvu de port USB. Il tend à disparaître. Enfin, si l’infrarouge équipe presque tous les modèles, les autres interfaces sans fil, Bluetooth ou Wi-Fi, ne sont proposées en standard que sur ceux qui coûtent au moins 399 euros (2 617 F).
Fonctions multimédias : Mémos vocaux, prise de photos… Un organiseur peut aussi être utilisé pour écouter des MP3 ou, comme dictaphone, pour enregistrer des notes vocales. Il doit pour cela être équipé d’une prise casque, d’un haut-parleur et/ou d’un microphone. Certains modèles permettent également de prendre des photos et de filmer de courtes séquences vidéo ; une fonction toutefois, intégrée dans l’organiseur, parfois proposée en option, sous la forme de module d’extension.
Logiciels fournis : Les Pocket PC mieux équipés Les organiseurs sont souvent fournis avec une kyrielle de jeux et de petits utilitaires (convertisseur de monnaie, gestionnaire de dépenses, etc.). On peut en trouver beaucoup d’autres, gratuits ou payants, à télécharger sur Internet. Privilège de l’ancienneté, la quantité de ceux disponibles pour Palm OS est plus élevée que pour Pocket PC. Mais l’offre logicielle intégrée s’avère finalement plus complète du côté des Pocket PC. Tous sont en effet accompagnés de versions adaptées de Word, Excel, Outlook et Internet Explorer pour travailler et naviguer sur le Web, un ensemble auquel s’ajoute Windows Media Player pour écouter de la musique, regarder des photos ou des séquences vidéo. Les Palm, pour leur part, proposent Word To Go (traitement de texte compatible avec Word) et Sheet to Go (tableur compatible avec Excel) de Dataviz, mais ces derniers ne sont pas toujours fournis avec l’appareil. Il est toutefois possible de les acheter séparément, inclus dans la suite bureautique Document To Go, téléchargeable sur Internet pour environ 70 $ (59 euros). Pour ce prix, on obtiendra aussi Slideshow To Go qui permet de visionner et d’éditer des diaporamas PowerPoint. De la même manière, les Palm ne sont pas toujours fournis avec un lecteur audio-vidéo.
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