Sony prend son temps
Comment libérer la bande passante pour naviguer plus vite
1. Les critères de choix
1 juin 2003 à 00:00
Encombrement, autonomie et qualité des images, trois points clés à considérer au moment de l’achat d’un caméscope numérique. La prise en main et la disposition des boutons de commande font aussi partie des éléments à examiner. Et
n’oubliez pas la connectique !
Le format de prise de vues : Avantage au 16/9 Il est important que le format de prise de vues corresponde à celui de votre téléviseur. Dans le cas contraire, les images seront déformées ou réduites au moment du visionnage. Un film en 16/9 vu sur un téléviseur 4/3 sera bordé de bandes sombres horizontales, alors qu’un film en 4/3 affiché sur un écran 16/9 sera pris entre deux barres verticales. Dans ces deux cas, la surface d’affichage est réduite d’environ un tiers, ou ‘ adaptée ‘ par le téléviseur au prix d’une déformation ou d’une réduction de l’image. Si l’on désire une image qui puisse s’adapter au mieux aux deux formats (pour passer sur plusieurs téléviseurs), il est préférable de choisir le format 16/9 : il s’adapte mieux au 4/3 que l’inverse. La moitié des caméscopes testés dans ce dossier bénéficie du format de prise de vues 16/9. Assurez-vous que votre télé autorise le standard vidéo Pal, compatible avec l’ensemble des appareils numériques en lice.
Le mode photo : Un résultat le plus souvent décevant Un seul modèle conviendra à l’impression de vos clichés en 10 ?- 15 : le MV5iMC, de Canon. C’est en effet le seul caméscope à autoriser une définition de 1 024 ?- 768 points. Les autres appareils offrent une définition maximale de 720 ?- 576 points. Leurs photos ne pourront servir, au mieux, qu’à illustrer un site Web. L’impression sur papier ou le tirage dans un laboratoire donnera un résultat très moyen avec peu de détails et beaucoup de pixélisation. En fonction des caméscopes, les photos sont enregistrées au format JPeg sur une carte mémoire Memory Stick ou SD. Sinon, vous pourrez les extraire de la bande magnétique depuis votre ordinateur à l’aide d’un programme de conversion et d’un câble de liaison, ce qui s’avère moins pratique. Dans ce cas, leur définition est alors celle de la vidéo, 720 ?- 576 points.
L’encombrement : Priorité à la prise en main Poche, minipaume ou paume ? Les deux premiers formats sont les plus compacts. Parmi les cinq modèles testés dans les catégories de poche et minipaume, aux arêtes vives, le plus discret est le VP-D590i, de Samsung (9,3 ?- 9,9 ?- 5,3 cm). Les trois autres appareils, au format de paume, ont des lignes allongées et arrondies. Avant d’opter pour l’un de ces trois formats, n’hésitez pas à essayer le caméscope en magasin. Servez-vous de l’écran LCD (Liquid Crystal Display) : exécutez un panoramique, un zoom avant, un zoom arrière, etc. Vérifiez également que la prise en main est bonne et que vos doigts trouvent facilement les boutons de commande (déclenchement de la prise de vues, contrôle du zoom, etc.). Assurez-vous ensuite que vous pouvez facilement le tenir d’une seule main. Les changements de cassette et de batterie en seront facilités. Bien que tous ces appareils craignent les chocs, la poussière et, bien sûr, l’humidité, aucun n’est livré avec une sacoche de transport. Si vous désirez en acheter une, choisissez-la rembourrée, avec des compartiments pour les accessoires : cassettes, batteries supplémentaires, chargeur…
L’écran de visualisation : Toujours trop petit ! 2,5 pouces soit 6,35 cm, c’est la taille de l’écran LCD qui sert de viseur aux modèles compacts ; exception faite du MV5iMC, de Canon, encore moins commode avec ses 5 cm. La définition de la majorité de ces écrans avoisine les 560 ?- 220 points, ce qui est juste suffisant pour afficher les images. L’écran LCD sert aussi à la navigation dans les menus à l’aide de boutons intégrés au caméscope. Parmi tous les modèles testés, celui du DRC-PC8E, de Sony, est le seul qui permet de se déplacer dans les menus par une simple pression sur les icônes affichées. Attention, avec quelques modèles, la lecture des menus s’avère pénible à cause de la mauvaise qualité des caractères ou des icônes. L’écran LCD de ces appareils pivote verticalement et horizontalement. Si vous devez l’utiliser pour contrôler la prise de vues lorsque vous vous filmez, l’image affichée doit être à l’endroit… ce qui n’est pas toujours le cas !
La connectique : Le vrai plus : l’entrée DV Vérifiez les prises disponibles sur le modèle qui vous intéresse. Les huit caméscopes sélectionnés sont équipés de sorties Composite et S-Vidéo. Vous pourrez ainsi regarder vos vidéos sur un téléviseur. La sortie DV (FireWire) permet de les relier à un ordinateur pour y transférer vos vidéos et réaliser des montages. La présence d’une entrée DV est un avantage. Elle vous permettra, après avoir monté le film sur votre PC, de le réenregistrer sur cassette, à l’aide du caméscope. Certains modèles disposent aussi d’une entrée Composite ou S-Vidéo. En y branchant un magnétoscope ou un caméscope analogique, vous aurez la possibilité de convertir vos vieilles cassettes analogiques (S-VHS, Hi-8…) en numérique.
L’ergonomie : Vérifiez la bonne lisibilité des menus Un caméscope doit être simple d’emploi. La plupart des réglages des appareils en lice s’effectuent par le biais de menus affichés à l’écran, le plus souvent en anglais. Seul le DCR-TRV18, de Sony, bénéficie d’un menu en français. Si vous ne pratiquez pas l’anglais, vous devrez donc vous reporter à la notice en français fournie avec le caméscope, au moins dans les premiers temps. A noter aussi qu’en raison de la petite taille de l’écran, les libellés des fonctions et des réglages sont souvent abrégés, ce qui, complique la compréhension et ne facilite pas les manipulations. Enfin, avant d’opter pour un caméscope, assurez-vous auprès de votre vendeur que changer de cassette ou remplacer la batterie sont des opérations faciles.
L’autonomie : Faible réserve d’énergie L’autonomie mesurée est comprise entre 1 h et 1 h 40, écran de visualisation allumé. Le record revient au modèle NV-GS50, de Panasonic. Plus la puissance de la batterie fournie avec l’appareil est élevée, plus l’autonomie du caméscope est importante. Pour augmenter celle-ci, vous pouvez désactiver l’écran de visualisation et filmer ‘ à l’ancienne ‘ en regardant dans le viseur. Une autre solution consiste à acheter une seconde une batterie, si possible plus puissante que celle livrée avec l’appareil. Mais elle sera dans ce cas plus lourde. Le prix d’une batterie standard varie de 38 à 120 euros (de 249 à 787 F).
La qualité des films : Le respect des couleurs avant tout La qualité d’un film est liée à la capacité du caméscope à enregistrer et à restituer les couleurs et non à sa définition, qui n’a pas besoin d’être élevée puisque la norme Pal, le standard de fait, traite des images de 720 ?- 576 points. Les teintes ne doivent être ni saturées ni baveuses, ce qui peut arriver, surtout dans les rouges. Bonne nouvelle : les caméscopes testés dans ce dossier respectent bien les couleurs, à l’exception du MV5iMC, de Canon, qui obtient une note de 4,3 sur 10. Ces modèles ne sont dotés que d’un seul capteur CCD, contre trois pour les appareils les plus performants. Cette limitation peut nuire au piqué et au bon rendu des détails. Les huit modèles en lice disposent de stabilisateurs qui absorbent les tremblements lors d’une utilisation sans pied. Il est nécessaire de s’assurer que cette fonction n’induit pas de flou, comme cela peut arriver lorsque la technologie est mal maîtrisée. Sur ce point, le plus efficace est le VP-D81, de Samsung. Il faut aussi vérifier que le caméscope propose un mode spécial pour filmer par faible luminosité. C’est le DCR-PC8E, de Sony, qui offre la meilleure qualité dans de telles conditions. Enfin, la rapidité de l’autofocus est également à prendre en compte. A nouveau, les deux modèles de Sony affichent les meilleurs résultats.
Les effets spéciaux : De 4 à 14 fonctions selon les modèles Fondu enchaîné, apparition progressive de l’image, spirales, dégradés… si vous n’avez pas l’intention de monter vos films sur votre ordinateur, prêtez attention aux fonctions d’effets spéciaux et de montage dont sont dotés la plupart des caméscopes. Selon les modèles, vous disposez de 4 à 14 fonctions. Ce sont les deux appareils de Panasonic et les deux de Sony qui en possèdent le plus. Il convient de s’assurer aussi que les commandes sont facilement accessibles et les indications du manuel, claires. Vous vérifierez également qu’il existe un mode de prévisualisation afin de pouvoir juger de l’effet avant de l’enregistrer. Enfin, assurez-vous que votre caméscope vous permet d’incruster automatiquement la date et l’heure dans le film. On ne se souvient pas toujours du moment exact ni des conditions d’un événement, surtout des années après. En revanche, vous envisagez de monter vos films sur votre PC. Le nombre de ces fonctions sera de peu d’importance. En effet, les logiciels de montage disposent d’un plus grand nombre d’effets spéciaux, tout en étant plus souples d’emploi et plus évolués. Ils permettent, par exemple, de mixer la bande-son pour ajouter musique ou commentaires.
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