Haro sur les pirates !
Comment planifier une tâche de synchronisation
1. Les critères de choix
1 février 2003 à 00:00
Qu’attendre d’un écran en plus d’une qualité d’image irréprochable ? Qu’il soit paramétrable rapidement et simplement, en fonction de son utilisation immédiate : bureautique, jeu, vidéo ou traitement d’images.
Le confort visuel : Pour rester des heures devant le PC Plus la fréquence de rafraîchissement est élevée, moins l’écran scintille, et moins vos yeux se fatiguent. Or cette fréquence dépend directement de la résolution adoptée. A 1 600 ?- 1 200 points, les 9 modèles testés affichent tous une fréquence de rafraîchissement située aux alentours de 75 Hz. En deçà, ils diffèrent. Ainsi, à 1 024 ?- 768 points, le meilleur s’avère être l’ImageQuest Q910, de Hyundai, qui accepte une fréquence de rafraîchissement de 109 Hz tandis que les autres plafonnent à 90 Hz. Certes, travailler pendant quelques heures avec une image qui scintille légèrement n’entraînera pas de fatigue oculaire… mais rester toute une journée devant le même écran vous occasionnera des maux de tête. En particulier sur les jeux, dont les images sont souvent très animées et colorées. En revanche pour visionner un film ou une vidéo, la fréquence de rafraîchissement n’est pas un critère déterminant, même si on la préférera la plus élevée possible. A noter que la diagonale de l’image, sur tous les écrans testés dits ‘ 19 pouces ‘, n’est que de 18 pouces (45,72 cm).
La netteté de l’image : Pour ne manquer aucun détail Une évidence : plus les points affichés à l’écran sont rapprochés, plus l’image est précise. On pourrait parler de densité, mais il existe un terme plus technique : le pas de masque (ou pitch). Il s’agit de la distance moyenne qui sépare deux points contigus. Plus cette distance est faible (donc plus les points sont serrés), plus l’image est nette. Une valeur supérieure à 0,27 mm entraînera une médiocre qualité d’image. Un défaut dommageable si vous désirez travailler ou jouer en très haute résolution. Autre critère à surveiller, la convergence. Celle-ci exprime la capacité du tube cathodique à projeter en un même point les trois faisceaux de couleurs rouge, vert et bleu à partir desquelles sont composées toutes les autres teintes. Une mauvaise convergence se traduit par des couleurs qui ‘ bavent ‘ et donc par une image un peu floue. En matière de netteté, un seul modèle présente de gros défauts : le LS902UT, d’Iiyama, qui s’est avéré incapable d’afficher une image précise. Les autres écrans, eux, sont quasiment irréprochables de ce point de vue.
La fidélité des couleurs : Pour une parfaite restitution des images La luminosité, la brillance et le contraste influent sur la fidélité des couleurs affichées. Il est donc important que les réglages par défaut soient corrects, et qu’ils puissent être ajustés. La possibilité de choisir la chaleur des teintes permettra de calibrer la colorimétrie de l’écran en fonction de son utilisation, la retouche photo par exemple. Dernier point à observer, l’homogénéité des couleurs d’un bord à l’autre de l’écran et l’absence de moirures. Celles-ci, des vagues apparentes, proviennent d’une différence de luminosité entre points contigus de l’image. Tous les écrans de ce dossier possèdent une fonction de correction des moirures, mais tous ne sont pas également efficaces.
La facilité d’utilisation : Pour des réglages rapides et précis Parce qu’ils sont polyvalents, les écrans 19 pouces doivent proposer des réglages faciles d’accès, pour obtenir rapidement la meilleure image possible, en fonction de votre application (bureautique, jeu, vidéo, etc.). Tous les modèles testés utilisent un système OSD (On Screen Display ) : la navigation dans les menus ainsi que les réglages s’effectuent par pressions successives sur des boutons situés en façade, et ils s’affichent directement à l’écran. Le SyncMaster 957P, de Samsung, offre en plus un système de réglages logiciel sous Windows. Très pratique. Mais d’autres écrans, dont certains comptent sept boutons, ne sont pas aussi simples à paramétrer. Certes, les constructeurs ont fait l’effort de franciser leurs menus et d’utiliser des pictogrammes standardisés, mais leurs interfaces sont parfois trop complexes. Sur certains modèles, il faut appuyer sur deux touches pour changer une valeur, ou passer par deux ou trois sous-menus avant d’atteindre une fonction. Trop de gymnastique, physique ou cérébrale… Un autre élément concernant l’ergonomie a également été examiné : la présence d’un filtre antireflet, pour éviter les très gênants effets de miroir.
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