1. Existe-t-il plusieurs formats de DVD ?
Oui. Mais lorsque l’on parle de format de DVD, il faut différencier le format ‘ physique ‘ du DVD (les propriétés matérielles du disque) du format ‘ logique ‘ (la
manière dont les données sont organisées sur le disque). Au niveau physique, on trouve deux variantes : le DVD simple couche et le DVD double couche, qu’il est impossible de différencier à l’?”il nu et qui peuvent stocker respectivement
environ 4,4 et 8 Go de données (pour plus de détails, voir la question Qu’est-ce qu’un DVD double couche ? ). Au niveau logique, on trouve aussi deux principales variantes : le DVD- et le DVD+. Les graveurs les plus
récents gravent aussi bien des disques DVD- que DVD+ mais certains graveurs plus anciens n’acceptent qu’un seul format. Les lecteurs de DVD installés sur les PC savent lire aussi bien les DVD+ que les DVD- ; ce n’est pas le cas des platines DVD
de salon : 93 % d’entre elles acceptent les DVD-, 89 % les DVD+.
2. Qu’est-ce qu’un DVD double couche ?
Pour stocker des données sur un DVD, le graveur brûle un matériau photosensible pour former des trous (utilisés pour symboliser les 0 et les 1). Sur la surface d’un DVD, on peut théoriquement stocker 4,4 Go de données au
maximum (voir question n?’ 3). Pour augmenter la capacité de sauvegarde des DVD, on multiplie la surface de gravure par deux en ajoutant une seconde couche de matériau photosensible dans l’épaisseur du DVD. Les DVD de ce type sont appelés DVD R9
ou DVD DL (Double Layer ou double couche) et nécessitent un graveur compatible. La couche la plus proche du laser du graveur ou du lecteur est semi réflective : un faisceau laser de forte intensité peut la traverser pour
lire la seconde couche. Toutefois, pour éviter les problèmes de lecture, la finesse de gravure sur un DVD double couche est légèrement inférieure à celle d’un DVD simple couche, sa capacité de stockage est donc de seulement 8 Go alors qu’on
pourrait atteindre 8,8 Go.
3. Quelle est la capacité réelle de stockage d’un DVD ?
Les DVD simple couche peuvent stocker 4 milliards et 700 millions d’octets. Les fabricants ont hélas pris l’habitude de traduire cette capacité en 4,7 Go : une ‘ approximation
commerciale ‘ car en informatique, 1 kilo-octet représente 1 024 octets et non 1 000 octets. Les DVD simple couche peuvent donc stocker 4,4 Go. Les DVD double couche, eux, peuvent sauvegarder 8 Go. A
noter : les DVD- peuvent enregistrer légèrement plus de données que les DVD+, 6 Mo environ !
4. Que représentent les sigles DVD R et DVD RW ?
Les DVD vierges sont classés en deux catégories : les DVD inscriptibles une seule fois appelés DVD R ; et les DVD réinscriptibles (jusqu’à 1 000 fois en théorie) appelés DVD RW (ReWritable).
En fonction du format du disque, DVD-ou DVD+, on trouve donc des DVD-R et des DVD-RW, ainsi que des DVD+R et des DVD+RW. Pour l’instant, les DVD double couche (DVD R9 ou DL) n’existent pas en version réinscriptible.
5. A quelle vitesse sont gravés les DVD ?
La vitesse est mesurée en X. Pour graver à une vitesse donnée (8X, par exemple), il faut à la fois un graveur capable d’atteindre cette vitesse et des disques compatibles. En 1X, il faut environ 58 minutes pour graver un DVD
simple couche, 29 minutes en 2X, 24 minutes en 2,4X et 14 minutes 30 en 4X. Au-delà de 4X, le temps de gravure ne décroît plus proportionnellement avec le nombre de X car la vitesse n’est pas constante pendant toute la gravure (elle augmente par
paliers successifs). Ainsi, le 6X demande entre 10 et 12 minutes, le 8X entre 8 et 10, le 12X entre 6 minutes 30 et 7 minutes 30 et le 16X entre 6 et 7 minutes. On voit donc que l’intérêt d’un graveur 16X par rapport à un 12X est quasi nul. De plus,
plus on grave vite, plus on multiplie les possibilités d’erreur sur le disque. A moins d’être pressé, mieux vaut donc limiter la vitesse de gravure et rester à 4X.
6. Comment concevoir un DVD-vidéo ?
Un DVD-vidéo n’est en fait qu’un DVD de données au format Iso ; simplement, les informations ne sont pas rangées de la même façon. Sur un DVD de données, les fichiers sont classés normalement, comme sur un disque dur. Sur
un DVD-vidéo, les données sont toutes sauvegardées sous la forme de fichiers spéciaux dans un dossier nommé VIDEO_TS : des fichiers portant l’extension.ifo (des fichiers d’informations faisant office de table des matières, comprenant les
indications de chapitres, les sous-titres disponibles, etc.) et d’autres, bien plus volumineux, avec l’extension.vob (des fichiers contenant à la fois les images du film compressées au format MPeg2, les différentes bandes-son, les sous-titres et les
menus). Les fichiers Vob sont cryptés, de manière à éviter le piratage. Pour graver un DVD-vidéo, il y a donc deux possibilités : soit disposer déjà des fichiers Vob (dans ce cas, il suffit d’ouvrir un logiciel de gravure, de sélectionner le
DVD-vidéo et de graver), soit posséder de fichiers son et vidéo (dans ce cas, il faut faire appel à un logiciel de conception de DVD qui produira les fichiers Vob).
7. Qu’est-ce qu’un firmware ?
Le firmware est un ‘ micrologiciel ‘mémorisé dans un circuit du graveur et chargé de contrôler le matériel (c’est l’équivalent du Bios d’un ordinateur). C’est lui qui règle la
vitesse de gravure en fonction des demandes de l’utilisateur et du type de DVD inséré dans le graveur. Le firmware peut être mis à jour à l’aide de fichiers à télécharger sur le site de l’éditeur, pour corriger des erreurs ou pour permettre au
graveur de reconnaître des nouveaux types de médias. Toutefois, la mise à jour du firmware peut être une opération délicate qui, à l’instar de la mise à jour du Bios de l’ordinateur, ne doit être effectuée que lorsqu’elle est nécessaire.
8. Qu’est-ce que la technologie LightScribe ?
Développée par la société HP, cette technologie utilise le laser du graveur pour dessiner (ou écrire) des motifs sur la face supérieure (celle qui ne contient pas les données) des CD ou DVD compatibles avec ce procédé. Elle
permet ainsi de personnaliser les médias à l’aide d’images ou de textes.
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