CD, DVD
Ces deux termes désignent des supports physiques. Les spécifications techniques du CD ont été définies par Philips et Sony, au départ comme support de musique, avec une capacité d’enregistrement de 74 minutes ou de
650 Mo de données. Ces spécifications précisent que les données sont enregistrées sur le support sous la forme d’une spirale de 1,6 à 2,2 microns de largeur. Le DVD est une évolution du CD. Il existe en quatre versions : le DVD-5 simple
face simple couche, qui permet de stocker 4,7 Go de données ; le DVD-9 double-couche (8,5 Go) ; le DVD-10 double-face (9,4 Go) et le DVD-18 double-face double-couche (17 Go).
CD-R, CD-RW, DVD-R, DVD-RW, DVD+R, DVD+RW
Toutes ces dénominations correspondent à des disques enregistrables (par gravure). Le CD-R est un support enregistrable une seule fois, le CD-RW est réenregistrable 1 000 fois en théorie, et 200 à 300 fois en pratique.
Pour les DVD, on distingue le DVD-et le DVD+, qui correspondent à deux techniques différentes d’enregistrement des données. Les DVD±R sont enregistrables une fois, les DVD±RW sont réenregistrables 1 000 fois en théorie, et 100 fois en
pratique.
ISO 9660, Joliet, UDF
La norme Iso 9660 définit la structure du système de fichiers des CD de données. Définie en 1988, elle a évolué trois fois. Dans un premier temps, elle n’autorisait que des noms de fichiers à 8 lettres avec 3 lettres pour
l’extension. Elle autorise aujourd’hui 32 caractères dans les noms de fichiers, les noms plus longs étant tronqués. La norme Joliet, définie par Microsoft, est une extension de l’Iso 9660 : elle permet d’atteindre 64 caractères et prend en
compte les caractères accentués mais elle n’est pas acceptée par tous les matériels, notamment les lecteurs de salon. L’UDF (Universal Disk Format) a été développé pour remplacer l’Iso 9660 : il permet d’écrire des données
sur le disque à la volée.
VCD, SVCD
Le format VCD permet de stocker sur un CD des vidéos au format MPeg1, en 352 x 288 pixels et à un débit maximum de 1,5 Mbit/s. Le format SVCD est une évolution du VCD : il repose sur le format MPeg2, et
offre une définition de 480 x 576 pixels pour un débit maximal de 2,5 Mbit/s. Le SVCD a été lancé en 1998 en Chine comme alternative au DVD-vidéo.
Mémoire tampon, Burnproof
Lors de l’écriture d’un CD, la gravure au laser ne doit pas être interrompue, sous peine de rendre le disque illisible. Il faut donc que des données soient envoyées régulièrement et en permanence par le contrôleur de disque
au graveur, ce qui, dans la pratique, est impossible. Les graveurs ont donc été équipés d’une mémoire tampon permettant d’absorber d’éventuelles variations dans le flux des données. Un système efficace pour les gravures à faible vitesse, mais
insuffisant au-delà de 12X. Pour dépasser cette limite, Sanyo a développé la technologie BurnProof. Celle-ci surveille l’état de la mémoire tampon et, en cas de rupture de flux, elle place le laser en
‘ pause ‘ sur une zone du CD prédéterminée. Un procédé qui permet d’éviter de gâcher de nombreux CD. Des techniques équivalentes sont utilisées aujourd’hui par tous les constructeurs, sous des
dénominations diverses (SafeBurn, SmartBurn, etc.).
MPEG, DIVX
Le Motion Pictures Expert Group a défini plusieurs normes pour la vidéo numérique. Le MPeg1 permet de compresser des vidéos avec une définition de 352 x 288 points pour un débit maximal de 1,5 Mbit/s. Le MPeg2
permet d’atteindre une définition de 720 x 576 points, avec un débit maximum de 15 Mbit/s. Le DivX est basé sur le standard MPeg4 ; il autorise différents taux de compression, la qualité obtenue dépendant de la définition de
l’image et du débit (entre 800 et 1 500 kbit/s en général).
Overburning
Technique permettant de graver plus de données que le support vierge n’est censé en accepter (quelques dizaines de mégaoctets, soit 2 à 3 minutes supplémentaires sur un CD-audio, par exemple). Ce procédé est risqué : le
disque gravé peut être illisible ou, pire, le graveur peut être endommagé.