Prenant exemple sur ses confrères anglo-saxons, Time Out en Angleterre et The Village Voice aux Etats-Unis, Zurban vise un public plutôt jeune, la tranche d’âge des 20 et 40 ans, et particulièrement actif socialement. Cette catégorie de population que l’on définissait autrefois sous l’appellation, aujourd’hui datée, de yuppie.Avec une équipe de vingt journalistes permanents et une petite centaine de collaborateurs extérieurs, la priorité est clairement donnée au rédactionnel. “Pas de publirédactionnel chez nous “, confirme le responsable des partenariats e-commerce du site Internet, Antoine Ressaussière.Cinéma, théâtre, musique, expos, gastronomie, chaque semaine Zurban rendra compte des soubresauts de la vie parisienne, en allant aussi à la rencontre de ses lecteurs et en organisant des “débats de quartier” dans des brasseries de la capitale, comme cela est d’ores et déjà prévu pour les mois à venir.Outre la proximité, la nouvelle publication jouera pleinement le jeu de la complémentarité entre le Web et le papier. “Tous les articles de la version papier seront adaptés au format Web “, précise Antoine Ressaussière.Le site Internet est entièrement composé en Flash 4. Son interface ne devrait pas varier mais toujours selon Antoine Ressaussière, il devrait s’enrichir sous peu d’un moteur de recherche multi-critères, d’un service de billeterie et de boutiques spécialisées, correspondant aux attentes de consommation des internautes.Pour ce premier mois d’activité, les responsables du site tablent sur une audience modeste de 400 000 pages vues, et misent, à terme, sur près de 80 000 exemplaires vendus pour la version papier. En cas de succès, Zurban pourrait s’exporter dans dautres métropoles européennes comme Barcelone, Madrid, Rome ou Milan.
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