Ce devait être au départ une opération de communication. Le gentil Mark Zuckerberg avait prévu de répondre hier aux questions des internautes sur son propre compte Facebook, en faisant la promotion au passage d’Internet.org. Mais la discussion s’est transformée en véritable échange grâce à l’intervention de deux personnalités inattendues dans ce contexte.
Le premier est le célèbre physicien Stephen Hawking. « De quelle grande question scientifique aimeriez-vous connaître la réponse et pourquoi ? ». Et la réponse du patron de Facebook n’en est pas moins intéressante : « Qu’est-ce qui nous permettra de vivre éternellement ? Qu’est-ce qui nous permettra de guérir toutes les maladies ? Comment fonctionne le cerveau ? Comment fonctionne l’apprentissage ? Comment pouvons-nous donner aux humains la capacité d’apprendre un million de fois plus ? Je suis également curieux de savoir s’il y a une loi mathématique fondamentale qui sous-tend les relations sociales entre les hommes et qui préside à l’équilibre de ceux à qui et ce à quoi on tient. Je parie qu’il y en a une. »
Changement de ton avec l’homme politique et acteur Arnold Schwarzenegger qui s’immisce dans la conversation pour savoir si Zuckerberg fait de l’exercice malgré son emploi du temps serré. « Je fais en sorte de m’entraîner au moins trois fois par semaine – généralement, c’est la première chose que je fais en me levant ».
« Les machines vont-elles gagner ? », interroge aussi l’interprète de Terminator. « Non, les machines ne gagnent pas », répond Zuckerberg avec un smiley.
Le patron de Facebook s’est enfin exprimé sur ses plans en matière d’intelligence artificielle. Aider les utilisateurs à mieux partager leurs contenus reste la priorité. Si quelqu’un prend une photo de chien, Facebook fera en sorte que le cliché soit vu par des gens intéressés par les chiens. « Notre objectif est de construire des systèmes d’intelligence artificielle plus performants que l’homme au niveau des sens : vision, audition, etc. ».
Zuckerberg est également revenu sur la politique du « vrai nom » qui vaut au réseau social d’être en guerre avec la communauté transexuelle. « Le vrai nom ne signifie pas le nom légal », a-t-il souligné. « C’est celui que vous utilisez et avec lequel vos amis vous appellent », a-t-il conclu.
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