Ces derniers mois, la
star des télécoms avait pour nom Huawei. Un statut que convointe dorénavant un autre constructeur chinois, Zhongxing Telecom (ZTE), qui commence à pointer également le bout de son nez sur
la scène internationale. Il est vrai que le numéro deux chinois des équipementiers télécoms n’est pas en reste. Qu’il s’agisse de réseaux fixes traditionnels, de réseaux de nouvelle génération (NGN), de commutateurs logiciels,
de voix sur IP, de stations de base (GSM, CDMA) ou de terminaux cellulaires (GSM, GPRS et CDMA), la panoplie de ZTE est assez complète pour un acteur relativement méconnu en Occident.Après s’être fait les dents essentiellement dans les pays en développement de l’hémisphère sud, ZTE s’est ensuite intéressé à l’Europe de l’Est (Russie, Roumanie et Bulgarie), puis à l’Europe
occidentale. L’entreprise est aujourd’hui implantée dans une cinquantaine de pays.
D’excellentes perspectives
Shi Lirong, vice-président de ZTE, parle de ‘ véritable stratégie internationale à long terme ‘. Son chiffre d’affaires à l’international (250 millions de dollars, en
2002, sur un chiffre d’affaires global de quelque 1,33 milliard de dollars) devrait ainsi doubler en 2003. ‘ Nous sommes en bonne santé financière, nous avons de bons produits, ainsi qu’un avantage
compétitif évident par rapport aux constructeurs occidentaux ‘, annonce Shi Lirong. Autant d’atouts qui lui permettent de viser un chiffre d’affaires global d’une dizaine de milliards de dollars en 2008,
dont la moitié hors de ses frontières.
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