Ce n’est pas le premier smartphone d’Asus à recevoir la mention « Zoom » : l’an dernier nous testions le ZenFone Zoom premier du nom qui était équipé d’un zoom x3. Non seulement l’appareil était handicapé par un processeur Intel mollasson, mais en plus Asus avait retenu un zoom périscopique de piètre qualité.
La raison de cette médiocrité était la petitesse du capteur, obligatoire pour intégrer une telle mécanique dans un smartphone. Pour ce Zenfone Zoom S (baptisé ZenFone 3 Zoom à Taïwan, mais utilisant la même référence ZE553KL que la future version française), Asus a délaissé ce mécanisme et a copié Apple en intégrant deux modules caméras arrière, des focales fixes et différentes qui permettent d’offrir un zoom optique x2,3, les valeurs de zoom intermédiaires étant issues d’un calcul entre les deux modules.
Autofocus à peaufiner
Les conditions de prise en main dans un salon sont parmi les pires qui soient et nous n’avons malheureusement pas pu extraire les clichés – ni nous les envoyer, un cerbère guettait. Si le niveau de détails à l’écran nous est apparu bon en grand angle comme en zoom optique x2,3, l’autofocus nous a paru en retrait. Si on le conçoit avec le module téléobjectif, c’est moins excusable avec le module grand angle qui subit, lui aussi, un temps de latence au déclenchement.
Heureusement pour Asus, l’autofocus est une fonction qui peut être améliorée par le biais d’algorithmes implémentés par mises à jours logicielles. Espérons que cela fasse partie des plans de la marque taïwanaise.
Fabrication soignée
Contrairement au ZenFone de l’an dernier, le design de cette mouture 2017 est bien plus épuré et se rapproche de la finition des terminaux Huawei P et Mate. Ce qui est un sacré compliment puisque ces terminaux sont, avec les derniers Galaxy S8, ce qui se fait de mieux dans le monde Android. Le toucher est métallique, froid et rassurant. La finition micrométrique et le design général, quoi que loin d’être révolutionnaire, est très plaisant.
Côté performances, le passage à Qualcomm promet une meilleure endurance et des performances un peu meilleures, bien qu’on se demande pourquoi Asus n’y est pas allé plus franchement : pourquoi ne pas avoir intégré un processeur plus puissant ? Après tout, c’est ce que font Apple et Samsung et cela leur réussit bien. Dans notre rapide manipulation nous n’avons évidemment pas détecté de ralentissements, mais il est évident que le 625 n’offre pas le même niveau de performances que la série 835.
Retrouvez l’intégralité de notre dossier sur le Computex 2017.
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