L’Anglo-saxon affirme que le problème ne concerne que les Etats-Unis. Mylène Veillet, directrice marketing France et grands comptes paneuropéens de Cable & Wireless, le confirme.“Le siège a annoncé la fermeture d’un certain nombre de centres d’hébergement, mais la liste n’est pas connue à ce jour, ni la date à laquelle la décision prendra effet.” Soit. Cette soudaine déclaration et l’importance de la rationalisation des coûts soulèvent bien des interrogations, notamment outre-Atlantique.Pour sa défense, l’opérateur britannique pointe du doigt la partie américaine d’Exodus, dont le rachat a été finalisé en 2002, et un marché de l’hébergement qui n’a pas tenu ses promesses. Quant aux rumeurs selon lesquelles Cable & Wireless cesserait son activité d’hébergement, ou la limiterait aux clients existants, Mylène Veillet dément vivement ces allégations.“Nous n’arrêtons pas et maintenons le nombre de centres d’hébergement nécessaires”. Et en France ? Certes, “le marché hexagonal n’est pas ce que nous avions espéré”, reconnaît-elle, mais elle ajoute que le nombre de projets reste important, notamment en matière de développement d’intranets-d’extranets et de mutualisation d’applicatifs hétérogènes sur plate-forme unique.Quant au commerce électronique, “nous n’avons pas de projets de ce type en France”, conclut-elle.
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