En commercialisant Zeus Web Server 4.0 (ZWB 4), l’éditeur Zeus Technology dévoile ce qui pourrait bien être l’évolution majeure de son logiciel serveur web pour environnements critiques Unix/Linux depuis sa sortie en 1997. Les améliorations sont en effet multiples.La performance tout d’abord. Selon l’éditeur, cette version 4 se montre jusqu’à 45 % plus rapide qu’un serveur Apache en présence de contenu dynamique (type PHP). Elle établit au passage un nouveau niveau de vitesse aux tests SPECWeb 99 sur une machine 16 voies PA-8700, avec un score supérieur de 65 % à ceux enregistrés jusqu’à présent (source HP), tout en offrant une parfaite linéarité, c’est-à-dire une augmentation de la performance proportionnelle au nombre de processeurs sur le serveur.
Un contrôle d’activité en temps réel
L’administration ensuite. Outre une nouvelle interface web particulièrement soignée, l’éditeur a ajouté à son serveur des capacités de contrôle de l’activité en temps réel. Celles-ci permettent à l’administrateur d’identifier avec précision les goulets d’étranglement éventuels du système et d’optimiser en conséquence l’infrastructure. Une fonction de Request Rewrite fait son apparition permettant de modifier à la volée les URL pour, ici, empêcher les visiteurs d’accéder à des liens orphelins et, là, réorganiser aisément l’ensemble d’un site. Enfin, la compatibilité de cette version du serveur avec le standard WebDAV de l’IETF, ou son plurilinguisme automatique qui permet une adaptation du contenu des pages à la langue de l’utilisateur sont également à signaler. Fort de toutes ces évolutions, ZWS pourrait bien séduire nombre de clients rebutés, jusqu’à maintenant, par le prix de la licence à acquitter (1 700 dollars, soit 1 906 euros, pour un serveur avec deux processeurs). Un moyen pour lui de rattraper son retard commercial par rapport à la concurrence puisque, selon Netcraft, il ne détiendrait que 2,4 % de parts de marché contre 60 % pour Apache ou 27 % pour IIS de Microsoft.
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