Finalement, elles ont dit non. Les NMPP (Nouvelles messageries de la presse parisienne) ne participeront pas au projet de Zendis, start up du groupe Lagardère, de livraison des achats effectués sur internet dans les points presse (voir 01 informatique n?’1625, page 21). “Mais cela ne change pas notre projet “, assure Frédéric Van Heems, directeur général de Zendis.La jeune pousse doit mettre en place une organisation autre, plus complexe à gérer. Dans le projet abandonné, les NMPP devaient assurer à la fois une partie de la logistique et le suivi informatique des livraisons. “Nous avions plusieurs idées dans les cartons. Nous remplaçons l’accord avec les NMPP par un accord avec un grand transporteur logisticien. Nous sommes actuellement en discussion finale avec quatre entreprises “, commente Frédéric Van Heems. Celle qui sera choisie aura en charge le transport entre les vingt à trente plate-formes de départ des colis, approvisionnées par les entrepôts des entreprises de vente à distance sur internet, et les dépositaires de presse, qui alimenteront alors eux-mêmes les points de livraisons.
Un outil informatique développé en interne
ôté informatique, Zendis a choisi de gérer lui-même le suivi des livraisons. Pour cela, un outil informatique a été développé avec l’aide du prestataire de service Fi System. Ce module s’ajoute à la solution centrale de gestion de Zendis, il sera implanté dans les plates-formes de livraison et chez les dépositaires de presse. Quant aux lieux de livraison qui distribueront les colis, la start up en a déjà recrutés trois mille en France. Ce sont essentiellement des points de vente de presse, mais aussi quelques stations essence, pressings, parkings, points vidéo, etc. Le 9 mai, le service a été inauguré en région parisienne (deux cents points de livraison), en Belgique et en Suisse. Le déploiement sur l’ensemble de la France se fera d’ici septembre. Zendis essaye de jouer la prudence, en annonçant une montée en puissance progressive : dix mille colis distribués par jour début 2002, et quarante mille colis par jour (le seuil de rentabilité) début 2003.
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