La rentrée des classes va être bien chargée pour Asus. Tant en matière de smartphones que de PC hybrides. Sans parler de ses machines dédiées aux gamers. Pour le moment, concentrons-nous sur ce qui fut le premier appareil, historiquement, à initier la gamme Zen, le Zenbook. Le taïwanais a présenté la troisième grande évolution de son ultraportable phare et l’a tout simplement baptisé… Zenbook 3.
Zenbook 3, une nouvelle génération d’ultraportable ?
Les PC ultraportables Zenbook sont un classique chez Asus. Ils incarnent généralement les machines les plus prestigieuses sur le segment de la mobilité de la marque taïwanaise, mêlant à la fois design, finesse et bonne endurance. Le cru de 2016 est-il du même acabit ? Oui, si l’on se fie aux premiers contacts que nous avons eus avec l’appareil à écran 12 pouces (contre 13,3 pouces auparavant), dont la disponibilité est annoncée pour la fin de l’année.
12 pouces ? Oui, comme un certain Macbook 12. Sauf qu’ici, Asus le clame haut et fort, il n’y a eu aucun compromis tant sur l’équipement que le soin apporté aux finitions et le souci du confort d’utilisation.
La marque a bien travaillé sa copie en matière de design, c’est indéniable. Et, dire qu’il ressemble au Macbook 12 pouces est… un euphémisme. Décliné en trois couleurs, l’Asus Zenbook 3 peut se parer de rose pale doré, bleu nuit ou argenté. En main, ce dernier propose de belles finitions en aluminium brossé, avec tantôt des rondeurs, tantôt des lignes plus droites. Son épaisseur n’excède pas 11,9 mm (3,5 mm au plus fin) pour seulement 910 grammes sur la balance. Il est (d’un cheveu) plus fin et plus léger que la machine d’Apple. De quoi forcer le respect.
Située sur les flancs de la machine, la connectique est à l’image des standards du moment sur les PC portables ultrafins : 1 USB Type-C et prise jack. C’est tout. Wi-Fi et Bluetooth sont bien entendu présents mais, pour étoffer le duo de prises, il faudra avoir recourt à un adaptateur en Type C.
Quant au confort, on retrouve le clavier rétroéclairé, tout à fait de rigueur vu le standing de la machine. La course des touches est relativement courte mais pas autant que celle de la machine à la pomme. Du côté du touchpad, la surface de glisse est confortable sans être trop imposante. A noter, selon les versions, un dispositif de reconnaissance d’empreinte digitale est présent sur le coin supérieur droite de la surface, compatible Windows Hello.
12 pouces de qualité(en apparence)
Du côté de l’écran, Asus ne joue toujours pas la carte du Edge to Edge (ou bord à bord) comme Dell peut le faire sur le XPS 13 par exemple. Ainsi, sous la vitre de protection (a priori pas de mat, même sur les non-tactiles), la dalle est cernée de plastique noir plus ou moins épais. Pour ce qui est de la définition, Asus n’a pas communiqué quoi que ce soit. Sans doute les différentes références de la machine donneront le choix entre plusieurs densités de pixels.
Des configurations comprises entre 1000 et 2000 dollars
Comprimée dans le fin boîtier, la configuration matérielle variera en fonction des références mais Asus continue de collaborer avec Intel. Ici, Asus devrait proposer des Core i5 et i7 Skylake dit basse consommation (Core iX-6xxxU). Ces derniers sont en charge des calculs purs mais aussi de l’affichage, par le truchement de leur contrôleur graphique intégré. Et pour tirer pleinement parti de la puissance des puces Intel, Asus les associe à de la mémoire vive variant de 4 à 16 Go, uniquement DDR3 (jusqu’à 2133 MHz). Dommage, un peu de DDR4 n’aurait pas fait de mal. Pour le stockage, c’est bien sûr le SSD qui est sollicité, présent dans des capacités comprise entre 256 Go et 1 To, avec possibilité d’intégrer plusieurs modules au format M.2 (PCIE).
Impossible de le prendre en main suffisamment longtemps pour se faire une idée précise de la machine, mais après quelques petites minutes, on l’apprivoise correctement. Reste à voir si l’endurance de plus de 10 heures en autonomie est respectée à l’usage. Côté prix, Asus annonce un prix de départ de 999 dollars pour une machine en Core i5/4 Go/256 Go… et 2000 dollars pour la plus haut de gamme, constituée d’un Core i7/16 Go/1 To (de SSD).
Reste à savoir quelles seront les déclinaisons prévues pour la marché français et surtout, leurs prix. Pour le moment, rien d’officiel de ce côté-ci, on sait simplement que les machines devraient arriver à partir du mois d’octobre dans nos contrées… sauf changement de dernière minute.
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