Après le X1 Fold, de Lenovo, voici que le concept de la tablette OLED pliante qui devient un PC portable revient sur le devant de la scène. Mais en plus grand, bien plus grand : le Zenbook 17 Fold OLED est, comme son nom l’indique, un grand écran de 17,3 pouces au format 4/3 et d’une définition de 2,5K… en usage tablette.
Car une fois pliée en deux et recouvert d’un clavier (livré dans la boîte), l’engin devient un PC ultraportable de 12,5 pouces au format 3/2 affichant une définition de 1920×1280 points. Et pas manchot sous le capot, puisque ce PC sous Windows 11 est propulsé par un Core i7 1250U (série « U » basse consommation, avec deux gros cœurs et huit petits cœurs CPU) couplé à 16 Go de RAM et 1 To de SSD. Si on ajoute à cela le Wi-Fi 6E, le Thunderbolt 4 ou encore une webcam de 5 Mpix (enfin de bonnes définitions dans ce domaine !), on sent une fiche technique complète. Pour un appareil exotique dont le côté futuriste est attrayant. Mais dont on connaît déjà les faiblesses liées au concept.
Épais, moins ergonomique en mode PC et trop cher
Alors que des machines 16 pouces en 2,5K comme le LG Gram s’affichent à 1,2 kg sur la balance et à moins de 1500 euros, la machine d’Asus intrigue. Pesant 1,5 kg écran « nu », le tout pèse 1,8 kg avec le clavier. C’est déjà 50% plus lourd. Si la définition de 2,5K est équivalente à la machine de LG en usage tablette ou en mode sédentaire (écran ouvert debout), en mode PC portable, on passe à un très modeste écran 12,5’’ Full HD (1080p) au confort très inférieur en usage travail. À cela s’ajoute une épaisseur importante quand l’ensemble est replié et fermé – défaut inhérent au format.
Mais finalement, même si une tablette de 17,3 pouces a de quoi faire saliver pour les longs voyages en avion, c’est le tarif qui est le plus dissuasif. A 3 999 euros, on peut à la fois se payer un LG Gram (qui affiche déjà 16 pouces), un iPad Air ou Pro, ainsi qu’un nouveau smartphone (et pourquoi pas un Zenfone 9) !
Asus est connu pour essayer ses innovations uniques, comme son ROG Flow Z13, la seule « Surface de gaming » du genre. Mais ce qui est bon pour maintenir ses ingénieurs créatifs n’est pas forcément recommandable. La marque taïwanaise continue ses explorations de formats. Qu’on laissera aux plus fortunés qui peuvent se payer des folies d’ingénieurs.
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