Après eBanking ?” filiale Internet du groupe Fortis ?”, Zebank aurait également raté son entrée sur le marché de la banque en ligne. Selon le quotidien Le Figaro, ZeBank a recruté un peu plus de 3 000 clients en trois mois d’exploitation. Pour rappel, Olivier de Montety, le président du directoire de l’établissement détenu à 80 % par le Groupe Arnault et à 20 % par Dexia, tablait sur 60 000 clients pour la première année d’exploitation, puis 150 000 au terme du second exercice.Au total, ZeBank progresserait donc au rythme de 1000 clients par mois, contre les 5 000 prévus à la mi-février.Les résultats décevants d’eBanking et de Zebank, deux pure-players lancés à une semaine d’intervalle à la mi-février, ont de quoi mettre du baume au coeur des deux autres grandes familles du secteur : d’une part les sites qui offrent des services complémentaires à ceux de la banque classique ; et d’autre part, les offres en ligne des banques traditionnelles.
Un bilan à la mi-juin
ZeBank a toutefois contesté les chiffres publiés par
Le Figaro
. ” Nous tirerons un bilan à la mi-juin, explique la porte-parole de la banque en ligne. Nous disposerons alors d’une analyse approfondie de la clientèle : portrait type de l’internaute, requêtes les plus demandées… “Ce premier état des lieux permettra également de connaître deux données essentielles pour mesurer la santé économique de Zebank : le montant moyen des dépôts, ainsi que le nombre de produits par client. A titre d’exemple, le pionnier de l’hypermarché bancaire Egg revendique 1,575 million de clients au 31 mars 2001, mais il ne vend en moyenne que 1,3 produits par client.
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