Tant pour le texte que pour les graphiques, la Z43 de Lexmark se distingue par sa qualité d’impression sur papier ordinaire. Les caractères sont bien dessinés et les aplats de couleurs uniformes et sans effets de bandes. De plus, elle a affiché lors de nos tests une autonomie d’utilisation très satisfaisante. Vendue aux alentours de 1 000 F (152 ?), elle se révèle un choix peu coûteux pour imprimer courriers, mémoires et rapports. En revanche, malgré une résolution élevée de 2 400 x1 200 p/p, l’impression de photos numériques se montre assez décevante : le photographe ne s’en contentera pas.
7 pages par minute en mode noir et blanc
Lexmark annonce une vitesse maximale de 12 p/min en mode noir et blanc brouillon. Lors de nos tests, dans ce mode d’impression, la Z43 a atteint 7 p/min. Ce qui demeure très convenable pour une utilisation familiale. On retrouve, pour une grande part, les résultats satisfaisants de la Z42, le modèle précédent. Mais le mode photo constitue une exception notable. La Z43 met 7 minutes à éditer un cliché en pleine page A4 en qualité maximale : elle est donc deux fois plus rapide que la Z42. Malheureusement, en mode photo son rendu est médiocre. Les points des gouttelettes d’encre sont visibles même sur papier couché, ce qui donne un grain inesthétique à la photo. Les couleurs sont par ailleurs assez pâles. En revanche, on apprécie la bonne qualité des impressions sur papier ordinaire : les lettres des textes, même de petite taille, sont toujours très lisibles. L’encre ne bave pas. L’autonomie de fonctionnement atteint 517 pages en noir et 660 pages en couleurs. Ces résultats ont été obtenus avec un jeu de cartouches haute capacité coûtant respectivement autour de 360 F (55 ?) pour le noir et 475 F (72 ?) pour la couleur. L’ensemble vaut donc presque le prix de l’appareil ! Le coût à la page, hors papier, s’établit ici à près 0,70 F (0,11 ?) en noir et à environ 2,10 F (0,32 ?) en couleurs, ce qui est dans la moyenne. Mais on regrette que Lexmark conserve son système de cartouche de trois couleurs solidaires. Lorsqu’une seule teinte est épuisée, il faut racheter un jeu complet de couleurs. Mais le remplacement des cartouches est un jeu d’enfant : lorsque l’on ouvre le capot, le bloc d’impression se positionne automatiquement au milieu de l’imprimante pour les rendre immédiatement accessibles. Enfin, la présence d’une double interface, USB et parallèle, assure une large compatibilité Mac et PC (les pilotes pour Mac OS X sont annoncés).
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