Le géant américain de l’Internet poursuit ses expéditions dans l’univers du mobile. Yahoo! lance aujourd’hui, jeudi 3 mai, une version mobile de son moteur de recherche, OneSearch, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Espagne, en
Italie, au Canada et en France. Jusque-là, le service était uniquement accessible aux Etats-Unis.A l’inverse de Yahoo! Go Mobile (son pack de services téléchargeables et accessibles uniquement sur certains téléphones cellulaires outre-Atlantique), l’accès à OneSearch est ouvert à tous. Il se fait simplement en tapant, depuis un
navigateur Wap, l’adresse ‘ fr.m.yahoo.com ‘. ‘ La recherche sur OneSearch se fait en direct sur du Wap classique. Le moteur est donc accessible à tous les portables sans barrière
technologique ‘, précise Olivier Parriche, directeur de Yahoo! Search.
Publicité sous forme de bannières ou de liens sponsorisés
La version mobile de OneSearch a subi quelques adaptations. Plutôt que de laisser l’internaute trouver son bonheur parmi une liste de 4 000 à 5 000 liens, le moteur de recherche agence une liste de résultats sous forme de
catégories prédéfinies. ‘ Nous avions deux problématiques : proposer autre chose qu’une simple liste de sites Web et intégrer d’autres contenus dans les résultats, comme des images ou Yahoo! Questions Réponses
[le
site
où les internautes répondent aux questions posées par d’autres internautes, NDLR] ‘, souligne Olivier Parriche.Pour le moment, lorque l’utilisateur lance une requête, les réponses lui sont proposées sous forme de liens dans les rubriques Météo locale, Actualités, Finances et Photographies (en liaison avec le site de partage d’images Flickr, de
Yahoo!). D’autres catégories viendront grossir cette base dans les prochains mois.Rapidement, OneSearch intégrera sur son moteur de la publicité sous formes de bannières ou de liens sponsorisés. En cliquant sur une réclame, l’utilisateur accédera directement depuis son téléphone au site Wap de l’annonceur ou sur une
page d’accueil contenant les coordonnées du professionnel.Reste à convaincre les consommateurs d’utiliser le moteur maison de Yahoo! plutôt que celui de leur opérateur de téléphonie, qui donne aussi accès à un nombre de rubriques prédéfinies. Olivier Parriche n’y voit
‘ pas plus de problème que sur le Web, où les internautes changent difficilement de page d’accueil. La richesse du contenu et, à terme, l’accès direct aux e-mails devraient les convaincre. C’est une question
d’éducation ‘.
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