HotJobs fait le travail à votre place. En plus des annonces de recrutement générées par ses partenaires commerciaux, le service d’emploi en ligne de Yahoo! propose aux internautes de consulter simultanément pléthore d’offres d’emploi
récupérées par le moteur de recherche sur le Web, indique le site News.com.‘ Inutile d’aller visiter des douzaines de sites pour dénicher le travail de vos rêves, explique HotJobs sur son site. Nous avons déjà fait cela pour vous en collectant les annonces à partir
des principaux sites, mais aussi de ceux qu’il ne vous serait pas venu à l’idée de visiter. ‘ Au lieu d’obtenir des propositions d’emploi sur le site de Yahoo!, on peut ainsi récupérer des offres en provenance de sites aussi
divers qu’une université, un blog sur les stages ou une société de droits d’auteurs musicaux.
On attend les réactions de la concurrence
Il y a quatre ans, en rachetant
HotJobs pour un montant de 436 millions de dollars, Yahoo! avait fait le pari (risqué) de se positionner sur le marché de l’emploi en ligne face à Monster ou Career Builder.
Aujourd’hui, en décidant d’appliquer les techniques de recherche de type ‘ métamoteur ‘, le site américain franchit un nouveau cap outre-Atlantique en choisissant d’empiéter sur le pré carré d’acteurs tels que Indeed et
SimplyHired.Difficile de dire comment réagiront les sites concernés, notamment en ce qui concerne l’affichage sur HotJobs de tout ou partie de leur contenu. En 2001, en France la justice avait été saisie d’un cas similaire dans un différend
opposant à l’époque le métamoteur de recherche
Keljob et Cadres Online (aujourd’hui filiale du Groupe Tests, propriétaire de 01net.).‘ Il est clair qu’en France le code de la propriété intellectuelle ne permet pas de rapatrier le contenu d’un site Internet vers un autre, en cas d’opposition du webmaster ‘, commente Cyril
Janin, président du directoire de Keljob et l’un des protagonistes de cette affaire. Difficile donc d’imaginer Yahoo! HotJobs proposer un service équivalent dans lHexagone.
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