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Yahoo! arrête le référencement payant sur son annuaire

L’américain stoppe Yahoo! Express. Il concentre ses ressources et ses développements sur son moteur de recherche.

Yahoo! Express n’aura vécu que trois ans. Le portail vient d’abandonner son outil de référencement payant, qui permettait d’accélérer l’indexation dans son annuaire. Moyennant 199 euros, les sites professionnels s’assuraient un
référencement en sept jours, au lieu de plusieurs semaines.L’arrêt de Yahoo! Express concerne l’ensemble des portails locaux européens. L’offre, en revanche, est toujours disponible outre-Atlantique.Chez Yahoo! France, on explique cette évolution de la stratégie par une modification des usages : ‘ Les requêtes dans le moteur de recherche prennent le dessus sur celles par annuaire. Il ne nous paraissait
donc pas pertinent de maintenir une offre payante sur un système de référencement qui ne l’était plus. Nous donnons la priorité à ce que les utilisateurs plébiscitent ; c’est aujourd’hui le moteur de recherche. ‘

L’annuaire reste accessible

Toutefois, l’annuaire qui référencie plus de 150 000 sites ne disparaît pas. Les entreprises souhaitant soumettre leur site à Yahoo! peuvent toujours le faire gratuitement au moyen d’un formulaire. En revanche, le portail ne
garantit plus les délais de référencement. Plusieurs semaines peuvent s’écouler avant qu’un site soit indexé dans l’annuaire.Si Yahoo! peut se permettre d’abandonner cette source de revenus, c’est parce que les recettes publicitaires générées par la vente de bandeaux ou de liens sponsorisés, via Overture, sont en plein essor. Au troisième trimestre de
l’exercice fiscal 2004, le groupe international a engrangé 655 millions de dollars de chiffre d’affaires (hors revenus liés à l’affiliation), les deux tiers de l’exercice en cours. Soit une progression de 86 % en un an.Aujourd’hui, l’américain concentre ses ressources sur les futurs développements du moteur de recherche. Sa toute dernière acquisition le prouve. Sans préciser ses intentions, le portail sest emparé en fin de semaine dernière de Stata
Labs. La start-up californienne a développé un outil permettant de faire des recherches dans les messageries électroniques, pièces jointes comprises.

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Hélène Puel