Après une annonce dans un magazine renommé, une vingtaine d’entretiens, le soir entre 19 heures et 21 heures, la signature d’un contrat d’embauche et les trois mois de préavis classiques… notre nouvel informaticien arrive enfin. Pour repartir 15 jours plus tard…Il faut dire que sur le web comme par le biais d’un prestataire ou d’une annonce dans la presse, le recrutement est difficile. Et la séance d’entretien individuel ?” inévitable ?” reste l’étape la plus ardue.Le bug de l’an 2000 et le passage à l’euro y sont pour quelque chose. Avec eux, le marché de l’informatique s’est transformé et beaucoup se sont trouvé des affinités soudaines avec les métiers de l’informatique.Le problème, c’est que je ne partage pas forcément l’avis de la plupart d’entre eux sur la question : il ne suffit pas de bricoler sur NT et de savoir créer une page web pour administrer un réseau et des serveurs.Au cours des entretiens, je crois avoir vu passer un échantillonnage assez représentatif des prétendants au poste d’administrateur. Je passe sur ceux qui, à la question “Comment gérez-vous l’adressage IP ?“, me lançaient un regard qui me permettait d’envisager de rentrer chez moi plus tôt… Je me suis même trouvé méchant à force d’insister sur des questions auxquelles certains candidats ne comprenaient visiblement rien. J’ai tout de même trouvé la perle rare, j’ai alors entamé une discussion bien moins formelle pour appréhender le côté communication qui est, à mon sens, loin d’être négligeable. Jusque-là, pour notre perle d’informaticien, tout semblait pour le mieux : il était compétent et à l’écoute de sa hiérarchie. Dommage qu’une fois en poste, il se soit révélé totalement hermétique… à ses interlocuteurs, qui rapidement n’osaient même plus lui demander de l’aide.Alors, un conseil, si l’on ne veut pas passer sa vie à chercher la perle rare à l’extérieur, il faut rester vigilant et à l’écoute de nos collaborateurs.Pour être sûr quils ne partiront pas. Sinon, bon courage et bonne chance !
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