Selon une étude récente du GartnerGroup, 40 % des pannes de serveurs proviennent des logiciels utilisés. Circonstance aggravante : ces pannes sont deux fois plus longues et fréquentes en environnement Intel, avec, en prime, des pannes d’infrastructures dues à un phénomène de vieillissement.
Une solution serveur clés en main
Dans ce contexte alarmant, où les pertes financières peuvent aller jusqu’à 200 000 F par minute, IBM, gros utilisateur d’Intel, lance un logiciel de ” rajeunissement “. Software Rejuvenation identifie et prévoit tout désagrément, mais permet aussi à un système de programmer automatiquement son rajeunissement. Cette nouvelle conception ” made in IBM ” sera intégrée à la gamme de serveurs xSeries. Qualité de construction industrielle à 100 % métallique, codes couleur facilitant l’installation avec des connexions franches, et packaging du serveur interchangeable (copiant en cela l’invention de Nokia) sont les principales caractéristiques. Toute la ligne IBM basculera progressivement sur le logiciel de type xSeries. La nomenclature ira de x200 à x430 avec quatre modèles intermédiaires : x220, x250, x350 et x370, l’objectif étant de couvrir la totalité des besoins entrepreneuriaux.De la start-up, à deux collaborateurs, à la multinationale, à plusieurs milliers de salariés, IBM prétend proposer une solution serveur clés en main.Et il est vrai que la ” Grande Bleue ” a soigné cette nouvelle série en combinant un maximum de serveurs par mètre carré avec un maximum de serveurs contrôlés par une seule personne. La gamme offre aussi un cocktail détonnant de serveurs en tour ou en rack, sachant que les premiers, encore en pole position par le nombre en 2001, sont condamnés à être supplantés par les seconds.De plus, les serveurs peuvent s’adapter autant sous Windows, Linux, ptx/AIX que sous S/390, avec quatre architectures possibles : en parallèle MPP (Massively parallel processing), en horizontale Flat Earth, en Numa (un mélange de Flat Earth et d’IBM) et, bien sûr, en pur environnement IBM.SAP reste de la fête puisque son partenariat de vingt-cinq ans avec IBM se poursuit. Ses interfaces avec la base de données universelle DB2 (Universal database) permettent à un client modèle, tel le Bayern de Munich, de gérer la totalité de ses activités.
Quatre millions de connexions mensuelles
Le FC Bayern traite ainsi les commandes en produits dérivés de sa centaine de milliers de supporters officiels, mais stocke également la totalité de ses données et assure quatre millions de connexions mensuelles sur son site Internet. Responsable de l’informatique au FC Bayern, Nikolaus Kotalla confirme que, depuis la mise sur informatique du club, les revenus ont quadruplé en sept ans, et les profits générés sont sans précédent. L’acquisition de la gamme x ne semble pas devoir autoriser la moindre remise en question de ces résultats.
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