À l’heure de l’e-business, les relations des entreprises avec leurs clients, leurs partenaires et leurs employés constituent trois éléments clés de leur stratégie. L’ouverture du système d’information aux clients, aux partenaires, aux fournisseurs comme aux distributeurs apparaît donc primordiale.Depuis la fin des années 90, la chaîne de valeur électronique offre un découpage de leurs activités selon 4 grands ensembles : la gestion de la chaîne logistique (Supply Chain Management), l’intégration d’applications d’entreprise (Entreprise Application Integration), la gestion de la connaissance (Knowledge Management) et la gestion de la relation client (Customer Relashionship Management). “L’entreprise recherche l’optimisation de l’e-chain dans son ensemble et non de chaque élément séparément “, souligne Frédéric Beaufils, directeur de Cosmosbay Consulting.Dès lors, comment parvenir à unifier les “briques” de ce gigantesque Web Lego ? Le langage XML fait ici figure d’allié idéal. Il prend en compte l’hétérogénéité des applications du système d’information et facilite l’échange de données. Les grands acteurs de l’informatique l’ont placé au c?”ur de leurs offres.
Un maître mot : l’interopérabilité
L’e-business implique de nouvelles formes de travail en collaboration : places de marché, partenariats et affiliation, publication et mutualisation de contenus, etc. Or XML se démarque par sa très grande interopérabilité. Il peut en effet s’agréger pour un coût restreint sur un système existant et fait communiquer les applications entre elles.Ainsi, lors de la mise en place d’un portail d’information d’entreprise, “le langage XML joue un rôle important à la fois pour l’intégration (multi-sources, protocole commun http), la publication (multiformats, placement des données dans les documents), la personnalisation (multisupports, interfaces XML) et la collaboration (gestion fine de la connaissance, workflow XML)“, précise Yves Patoureaux, directeur de mission de Cosmosbay Consulting.XML apporte une valeur ajoutée sur chaque brique. Les applications fonctionnent conjointement sur les mêmes données, quelles que soient leur localisation. Selon Olivier Querol, responsable produits Xtalk de la société Sopra, “l’EAI sans XML n’a plus de raison d’être. Pour les projets B to B, sa valeur ajoutée est incontestable : il apporte une syntaxe commune, il est auto-descriptif et compatible avec les coupe-feu.”Dans le cadre de la relation client (CRM), l’enjeu est de créer et de modifier rapidement des contenus d’information. Aussi le XML permet de réutiliser tel quel ou sous des formes différentes les informations existantes. “Avec XML, nous nous affranchissons de la contrainte de publication que nous aurons dans le futur”, confirme Jean Philippe Favrot, directeur marketing de Broadvision.Reste un préalable à tout projet e-business : définir une démarche de modélisation. Dans ce travail de structuration, XML assure aussi bien la cohérence des projets que la mise en ?”uvre et la maîtrise de la réutilisation.
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