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XML for Analysis prend du poids

L’éditeur SAS Institute rejoint Microsoft et Hyperion dans le groupe de travail sur une interface d’accès universelle aux serveurs Olap.

Annoncé en 2000, le groupe de travail sur XML for Analysis (XML/A) fait le plein de participants. Le dernier en date n’est pas le moindre. SAS est, en effet, le premier acteur dans le décisionnel avec un chiffre d’affaires de plus de 1 milliard de dollars. L’éditeur pourra influer directement sur XML for Analysis.Cette interface de programmation (API) basée sur le protocole d’invocation de services web Soap (Simple Object Access Protocol) a été créée dans le but de gérer les interactions entre une application cliente et un fournisseur de données sur le web. Autrement dit, il s’agit d’un langage d’accès à une base de données Olap (Online Analytical Processing). Reprenant le principe d’OLE DB (Object Linking and Embedding Database) et d’ODBC (Open Database Connectivity), XML/A définit deux méthodes ?” Discover et Execute ?”, qui utilisent et envoient du XML pour la découverte et la manipulation de données.

Les produits se font attendre

Discover détermine la méthode pour accéder à l’information ?” les sources de données disponibles, par exemple ?” et aux métadonnées à partir d’un service web. Execute, comme son nom l’indique, exécute des commandes (appelées Multidimensional Expressions ou MDX). Mais, hormis Msxainst.exe, un kit de développement pour implanter les spécifications sur les moteurs Olap, les utilisateurs ne voient rien venir. “Pour l’instant, nous n’avons rien qui puisse être utilisé, commercialement parlant, précise Thierry Gagnon, responsable des produits décisionnels chez Hyperion. Nous sommes en train de développer Enterprise Services, un socle technologique qui assurera le dialogue entre Essbase et les applications clientes, comme celles de Business Objects ou de Cognos.” Et tant que les fournisseurs côté serveurs n’auront rien annoncé, les fournisseurs d’applications clientes comme Business Objects et Cognos ne feront rien.Quoi qu’il en soit, le ralliement doit faire grincer des dents Sun, qui, avec Jolap (Java Olap Interface), dispose d’un groupe de travail équivalent. Mais ses spécifications sont encore loin de la lumière : elles n’ont été publiées pour “avis du public” quen janvier dernier.

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Renaud Edouard